« Le règne du feu » mérite une seconde chance

Le cinéma a souvent donné vie à des créatures fantastiques qui appartiennent au domaine de la crypto zoologie (la recherche des animaux dont l’existence ne peut pas être prouvée, appelés « Cryptides »). Parmi ces œuvres figure « Le règne du feu », réalisé par Rob Bowman (2002). Christian Bale (American psycho), Matthew McConaughey (Interstellar), Izabella Scorupco (Vertical Limit) et Gerard Butler (300) font partie du casting.
Ce film n’a pas été épargné par les critiques. Il possède tout de même quelques atouts.

En 2008, le jeune Quinn voit sa mère se faire tuer devant ses yeux par un dragon gigantesque réveillé par un chantier. Près de 20 ans plus tard, dans un monde ravagé par des centaines de dragons, Quinn se retrouve chef d’une communauté vivant cachée dans un château reculé d’Irlande. C’est alors qu’arrivent Van Zann, chef d’un bataillon de l’armée américaine, et Alex, pilote d’hélicoptère sous les ordres de celui-ci. Van Zann est ici pour détruire les dragons et sauver ce qui reste de l’espèce humaine. 

Contrairement à certains films où les dragons sont considérés comme une figure bienveillante, Le règne du feu les traite comme le mal incarné.

Une production qui met tout le monde d’accord avec ses effets spéciaux

Si ce long-métrage divise le public depuis sa sortie, il arrive cependant à mettre tout le monde d’accord avec ses effets spéciaux, qu’ils soient pyrotechniques ou de synthèse, surtout pour l’époque (2002). Le film réussit à inclure les dragons au sein de son univers en les rendant responsables de la disparition des dinosaures. Ce qui est une brillante idée. 

Cependant un des défauts de cette réalisation est le manque de développement de certains personnages comme Vann Zann. Aussi, d’autres protagonistes sont anecdotiques, comme Jared le « fils adoptif » de Quinn. L’acteur ne réussit pas à tirer son épingle du jeu et le manque de complicité entre lui et son père adoptif se fait ressentir.

Malgré ces quelques erreurs, ce film ne méritait pas toutes les mauvaises critiques qu’il a essuyé. Il mérite une seconde chance de par sa nouvelle approche des films de dragons et de sa bande son d’Edward Shearmur, qui lui donne une atmosphère propre.

Texte : Hugo.

Le règne du feu de Rob Bowman, 2002. Durée : 1h42.