Le MSB s’empare du derby avec caractère (90-82)

Betclic Elite 2022-2023 (3e journée). Au programme de ce mardi 4 octobre 2022, le match le plus attendu de ce début de saison : le derby face au voisin choletais, qui restait sur trois victoires consécutives (championnat et coupe d’Europe compris). Les Manceaux auront répondu présents, notamment dans le dernier acte (90-82, score final). De quoi s’assurer une place sur le podium du championnat.

Aucune des deux formations ne se détachaient lors de cette entame malgré les 5 points rapidement inscrit par le capitaine manceau Terry Tarpey (12-11, 5’). Les attaques prenaient le pas sur les défenses sur la fin du quart-temps avec notamment de nombreuses coupes dans la raquette choletaise pour permettre aux joueurs d’Elric Delord de prendre l’avantage (24-20, 10’).

L’acte suivant ne fit pas la part belle au spectacle : la faute à de nombreux coups de sifflet du corps arbitral. Dans ce marasme, Terry Tarpey concluait à longue distance une belle action mancelle peu après la moitié du quart-temps (40-34). Le MSB atteindra finalement la mi-temps en tête grâce au tir longue distance de son ailier Kenny Baptiste (47-44, 20’).

  • Une reprise à sens unique

De retour des vestiaires ,l’équipe visiteuse se mit d’entrée de jeu sur une meilleure dynamique. Bien plus tranchante, elle asséna un 12-0 à des Manceaux assommés et en perte de repères en l’absence de leur meneur titulaire Kaza Kajami-Keane – blessure aux ischio-jambiers lors de la rencontre face à Limoges – (49-56, 25’). Après avoir compté jusqu’à 14 points de retard, le MSB parvenait à revenir à six longueurs grâce à une défense et une agressivité offensive retrouvées (64-70, 30’).

  • Baptiste en facteur X

Malgré plusieurs lancers-francs laissés en chemin, les Tangos comblaient leur retard face à des Choletais incapables de marquer (73-73, 35’). De nombreux joueurs se mettaient alors en valeur, mais Kenny Baptiste est sorti du lot. Au four et au moulin avec une défense suffocante sur la star adverse Dominic Artis, puis avec des paniers bien trouvés à mi-distance, le jeune ailier terminait avec le meilleur plus/minus de la rencontre). Cholet peinait à sortir la tête de l’eau et N’Doye donna le coup de grâce à une minute du terme par un tir primé. Poussés par leurs supporters, les locaux contrôlaient la fin de match pour s’imposer 90 à 82.

Grâce à cette victoire importante face au voisin choletais, le MSB enchaîne en championnat et pourra espérer un retour de son international canadien Kajami-Keane pour poursuivre la série face à Dijon samedi 8 octobre 2022.

Alexandre BELLANGER, à Antarès.
Photos : Mamadi Sangaré.

Réactions d’après-match

« Les joueurs ont montré une belle force mentale » (Elric Delord)

Elric Delord (coach du MSB) : « En première période, on était dans le dur physiquement. On a eu du mal à se mettre en route. J’ai senti de l’agacement chez mes joueurs, Cholet est monté en pression défensivement. Nous sommes revenus petit à petit, les rotations nous ont apporté et redonné de l’énergie. Nous avons pu compter sur la ferveur du public qui a senti qu’on mettait beaucoup d’agressivité. Nous avons gagné en intensité. Cholet est une belle équipe, c’est une grosse victoire. Nous avons montré du caractère et du mental. »

 

« Ce n’est pas Le Mans qui a gagné, c’est Cholet qui a perdu » (Laurent Vila)

Laurent Vila (coach de Cholet Basket) : « Chaque fois qu’on leur a donné la possibilité de survivre, les joueurs du Mans ont en bien profité. Ce match reflète nos approximations actuelles. Nous avons commis trop d’erreurs, nous avons mal géré les balles et les possessions. Nous avons donné des munitions à nos adversaires. Je n’ai pas senti l’équipe à 100 %. Nous avions de la place pour prendre le match, mais nous avons laissé énormément de points faciles aux Sarthois. »

Abdoulaye N’Doye (MSB) : « Dans le 3e quart-temps, nous avons subi, mais nous n’avons pas lâché. Des joueurs comme Tres (Trinkle) et Kenny (Baptiste) ont fait un super job. Ils ont entraîné l’équipe dans leur sillage. Nous avons ressenti la salle pousser dans le dernier quart-temps. C’est la victoire d’un collectif. »

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