Le festival « Premiers Plans » accueille des lycéens manceaux

Après deux années d’absence en raison de la crise sanitaire, le festival Premiers Plans a retrouvé son public en salles pour sa 34e édition, du 24 au 30 janvier 2022, à Angers (Maine-et-Loire). Les élèves de la spécialité cinéma du lycée Bellevue (Le Mans) ont assisté à une semaine riche en rencontres et en visionnages, présidée par Melvil Poupaud.

Selon différentes catégories, jurés et cinéphiles ont pu voter pour des premiers films européens, offrant ainsi une grande variété de genres, de formats et de pays. Emportés dans un tourbillon culturel, traversant Angers d’un cinéma à un autre, les lycéens ont découvert, entre autres, des courts-métrages d’animation portugais, des documentaires français, des films d’école… « Tous ces films très différents les uns des autres permettent de voir la diversité du cinéma et toutes les possibilités qui s’offrent à nous lorsque l’on veut se lancer dans ce domaine », confie Lucas, élève de terminale.

En parallèle de la compétition avait lieu une rétrospective sur le thème « Evasions », qui fait sens après une période où le cinéma a été une échappatoire. Une occasion de (re)voir des classiques comme La Grande Illusion, Le Trou, La Chaîne, Le Petit Fugitif… 

La nouvelle section « Vertiges », avec pour mot d’ordre « l’étrange », a été le coup de cœur des élèves. Lou-Anne, dont Premiers Plans est le premier festival est enthousiaste : « J’ai adoré cette nouvelle catégorie, et je pense qu’ils devraient la reconduire pour la prochaine édition ». Parmi la programmation, des cartes blanches autour d’oeuvres cultes (Old Boy de Park Chan-Wook, Drive de Nicolas Winding Refn…), ainsi que des avant-premières, comme lors de la soirée « horreur nordique » avec The Innocents et Ego.

Une semaine enrichissante pour les cinéastes en herbe

Dans l’ensemble, tous les lycéens ont été ravis de participer à cette édition de Premiers Plans. Le regret partagé par nombre d’entre eux reste l’organisation des séances. En effet, certains horaires rapprochés couplés aux trajets d’une salle à une autre rendaient le déroulé assez éprouvant. Ces complications ne les ont néanmoins pas empêché de trouver cette semaine très enrichissante en tant que cinéastes amateurs.

Lilou RICHARD.

Photos : Lou-Anne Lebesle.

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