À l’occasion de son premier vide-dressing, samedi 6 mars 2021, au Mans, Candice Logerau, entrepreneuse mancelle de 40 ans, raconte son parcours.
Quel est votre parcours et comment est né votre projet ?
J’ai découvert la vente de prêt-à-porter en 2008. J’étais responsable de boutique chez Zara, puis j’ai poursuivi dans cette voie quelques années à Londres avant de revenir en France en tant que gestionnaire de copropriété jusqu’à fin 2019. Lors du premier confinement, j’ai commencé à trier et vendre mes vêtements, ainsi que ceux de mes proches sur Internet. L’achat de seconde main connaissant une croissance exponentielle, j’y ai vu l’occasion de retrouver le contact client qui me manquait et de lancé mon entreprise « l’Armoire Générale ».
« La seconde main donne accès à des pièces uniques et de qualité en plus d’être une alternative économique et écologique »
Comment se déroulent les collectes et les vide-dressings ?
Je récupère des vêtements de moyenne et haute gamme, propres et en parfait état, revendus 60 à 70 % moins cher que le neuf ainsi que des ceintures, foulards, chaussures ou sacs de grandes marques. Les conditions de dépôt sont sur mon site. Les articles sont gardés six mois le temps de leur saison. À l’issue le vendeur reçoit 50 % de ses ventes et peut récupérer ses invendus ou me laisser les donner à une association. J’organise un vide-dressing par mois avec un système de réservation d’une heure pour 4 personnes. Les clients peuvent essayer et s’assurer de la qualité. Seules les pièces de grand luxe sont proposées sur le site « Vestiaire Collective ».
« Cette ambiance intimiste me permet d’échanger et de conseiller chaque personne »
Quels sont vos futurs projets ?
Je souhaiterais diversifier les lieux de vide-dressing en attendant de trouver un local d’ici un an pour y organiser, en plus, des afterworks. Plus tard, j’aimerais organiser des événements autour des vide-dressings avec des ateliers de couture, d’upcycling, ou de création de cosmétiques en m’associant à d’autres professionnels. Éventuellement, je réfléchis à me lancer dans le personnal shopping afin d’aider des femmes à associer leurs pièces de seconde main.
Reportage de Coline HERVÉ.
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