L’album posthume de Johnny entre dans l’histoire

L’idole des jeunes est comme revenu d’entre les morts, le vendredi 19 octobre 2018, avec la sortie de l’album Mon pays c’est l’amour. Près d’un an après le décès de l’artiste, ce 51ème album studio explose les compteurs en s’imposant comme le plus grands succès de l’année.

Bien qu’incomplet (deux titres n’ont pu être enregistrés), cet album posthume est fidèle au style de Johnny Hallyday, naviguant entre rock’n’roll et ballades blues. Les chansons sont sublimées par des orchestrations tantôt grandioses, tantôt épurées, mais toujours dominées par la guitare, éternelle alliée du taulier de la chanson française.

Dans les compositions comme dans les paroles (les textes sont signés, entre autres, Yarol Poupaud/Yodelice, Miossec,Yohann Malory ou Hervé Le Sourd) Johnny Hallyday renoue avec les thèmes qui lui étaient chers : l’amour, ses joies et ses peines (Pardonne-moi, Tomber encore), le rock’n’roll (Made in Rock’n’roll), les États-Unis, sa patrie d’adoption (L’Amérique de William, Back in L.A). Le chanteur aborde aussi, comme plus récemment sur ses derniers opus, des sujets d’actualité (4m2, Un enfant du siècle), et évoque la Mort, qui l’obnubilait depuis ses débuts (J’en parlerai au diable).

Des chiffres de vente records

Comme une rétrospective de sa carrière de « rock’n’roll man », l’interprète de Tennessee livre ici le point d’orgue d’une vie entièrement dédiée à la musique. Ce disque affole les compteurs avec près de 800 000 copies vendues en moins de deux semaines d’exploitation. Un chiffre historique.

Violette GUENAF.

Photos : Mathieu Cesar.

Mon pays c’est l’amour (11 titres/Warner Music France).

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