« La scène efface les différences »

Le rappeur Allebou, accompagné de divers intervenants, a animé des ateliers d’écriture et de composition musicale au pôle régional du handicap de l’Arche, à Saint-Saturnin (Sarthe). Lundi 22 décembre 2025, ce projet a donné lieu à un concert de restitution et la diffusion d’un documentaire. Les résidents, leurs familles des résidents et les soignants ont vécu un moment émouvant.

« C’est un point final plein d’émotion. Aujourd’hui, ce sont eux les stars », soulignait Allebou à propos des résidents du centre de l’Arche qui ont donné un concert, lundi 22 décembre 2025. « Cette initiative leur permet d’oublier un instant leur hospitalisation. On les place sur scène, pas dans un fauteuil roulant », confie Séverine, responsable des animations au sein de la structure de soins, de rééducation et de réadaptation.

L’expression de chacun et chacune au coeur du projet

L’objectif de ce projet était simple : redonner une place centrale à l’expression personnelle. À l’initiative de Chancya, résidente de l’Arche ayant déjà été figurante sur un clip réalisé par Allebou, ce dernier a accepté avec enthousiasme de mener des ateliers d’écriture rap en association avec des résidents et leurs animateurs. 

« Quand la culture est accessible à tous, les différences s’effacent » (Allebou, rappeur)

Pour Séverine, l’enjeu était clair : les patients devaient être acteurs à part entière. « Ils ont pu construire et réaliser du début à la fin. Et tout le monde à pris un réel plaisir à participer. »  Un documentaire réalisé par Allebou et son équipe a été diffusé en amont du concert final. Ce film d’une douzaine de minutes retrace les différentes étapes du projet, jusqu’à ce vendredi 19 décembre 2025 où les participants ont pu se produire au Lycée Les Horizons (Saint-Saturnin) avec des élèves de l’établissement.

« Nous avons pu extérioriser ce que nous vivons » (Chancya, résidente et artiste)

Pour Chancya, l’expérience a été spéciale : « Tout au long du projet, nous avons mis nos problèmes de côté. Allebou est quelqu’un de très ouvert et très humain. Il ne fait pas de différence, que l’on soit en fauteuil ou non. L’écriture et le travail de composition nous ont permis d’extérioriser ce que nous vivons. La musique est une vraie thérapie », conclut la résidente.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *