La Princesse de Clèves, ou la vertu incarnée

La Princesse de Clèves est un roman de l’époque classique, écrit par Mme de Lafayette en 1678. L’auteure avait déjà publié La Princesse de Montpensier et La Comtesse de Tende. Ces deux derniers récits avaient pour but de démontrer comment, malgré que l’on soit la meilleure personne au monde, le fait de succomber à la passion amoureuse peut devenir destructeur. Ainsi, La Princesse de Clèves arrive en quelque sorte comme le dénouement d’un cycle : ce roman entend prouver que seule la retenue et la fidélité doivent être les mots d’ordre de toute femme.

Dans cet ouvrage, le lecteur suit l’histoire de la jeune Mme de Clèves. Mariée à un homme qu’elle n’est pas capable d’aimer, elle tombe amoureuse de M. de Nemours, un illustre gentilhomme de la cour se faisant remarquer pour ses qualités et son charme. Celui-ci, par chance, ou justement, comme veut le montrer l’auteure, par malchance, est également éperdu d’elle. Mais l’adultère est inimaginable : pour Mme de Clèves, élevée par une mère aux mœurs indiscutables, ce serait la pire des fautes.

Le roman raconte ainsi les péripéties de ce couple qui ne peut exister, mais également, d’un mari souffrant du manque d’affection de sa femme à son égard et de la Cour, lieu de noblesse et de « pureté », mais surtout, catalyseur des intrigues et des entorses aux règles morales…

Texte et photo de couverture : Mathis POUPELIN.

 

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Mme de Lafayette
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La Princesse de Clèves

 

 

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