L’écrivain Sylvain Tesson et le photographe animalier Vincent Munier sont partis dans les hauteurs du Tibet pour tenter d’apercevoir la panthère des neiges. Leur quête passionnante a donné lieu à un documentaire réalisé par Marie Amiguet et Vincent Munier. Le film avait été projeté lors de la sélection « Le cinéma pour le climat » du 74e Festival de Cannes.
Une magnifique ode à la nature, des images à couper le souffle
Véritable hymne à la nature, « La panthère des neiges » bouleverse. Dans ce décor sauvage, Sylvain Tesson et Vincent Munier offrent des images époustouflantes de la faune et la flore des hauteurs tibétaines.
Voir ce que l’homme ne voit pas
Bien loin des territoires ravagés par les hommes, ce film teinté de poésie offre une immersion au sein d’une nature sauvage. Grâce à un camouflage quasiment parfait et une persévérance à toute épreuve, les deux hommes ont pu capter des images à couper le souffle. En effet, le documentaire propose des séquences exceptionnelles d’animaux de la région qui se déroulent habituellement loin du regard des hommes.
L’éloge de la nature dont témoigne « La panthère des neiges » remet réellement en question la place de l’homme dans le monde. En effet, le film fait ressortir l’insignifiance de l’être humain au milieu de ces terres inapprivoisées et nous invite à faire une pause dans nos vies actives de citadins. Le silence de cette nature paraît presque irréel et en totale rupture avec notre société de surconsommation.
« Les deux aventuriers ont trouvé les mots justes pour décrire le monde actuel »
Mon avis : « Je recommande vivement ce documentaire captivant. Les paroles de Vincent Munier et Sylvain Tesson tout au long de leur périple m’ont touchée. Les deux baroudeurs ont trouvé les mots justes pour décrire l’état du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. D’ailleurs, en ressortant de la salle, je me suis questionnée sur le monde qui m’entoure. »
Jeanne CALU.
Crédit photo : Haut et Court.
Le documentaire « La panthère des neiges » sort en salles le 15 décembre 2021. Il sera projeté au Mans aux Cinéastes. Durée : 1h32.