Dans son célèbre roman paru en 1945, George Orwell manie l’art de la métaphore pour dénoncer manipulation dans un récit hors du commun et instructif.
« Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres »
Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : « Tout être à deux pattes est un ennemi. Tout être à quatre pattes ou volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nul animal ne boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. »
Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. »
Une approche enfantine, un propos sérieux
Écrivain, essayiste et journaliste britannique, George Orwell est auteur de plusieurs ouvrages comme Dans la dèche à Paris et à Londres (1933), Une fille de pasteur (1935) et l’emblématique 1984 (1943).
Publié en 1945, La ferme des animaux est une métaphore de la politique. Cette œuvre satirique dénonce la manipulation comme un outil pour obtenir le pouvoir et contrôler les êtres plus naïfs, sans apparaître comme une personne sans âme et égoïste.
Ce roman majeur et intemporel apporte au lecteur une véritable réflexion sur la société, mais surtout, il aborde de manière simple et enfantine (avec la présence des animaux et d’une ferme) le fonctionnement d’un régime politique, de certaines dictatures et des différents clans existants. Le propos du récit est donc à prendre au sérieux.
Signé H.