Kery James a conquis le grand théâtre du Mans

Samedi 18 décembre 2021, Kery James a fait sensation auprès de 800 spectateurs au théâtre Les Quinconces-L’Espal, Scène Nationale du Mans. Accompagné de deux musiciens, le rappeur a transcendé la salle.

Dans son spectacle intitulé « Mélancolique Tour », Kery James retrace ses vingt ans de carrière en interprétant ses morceaux les plus emblématiques. Après la sortie de son dernier album, « Tu vois j’rap encore », cette figure charismatique du hip-hop français fait son grand retour sur le devant de la scène accompagné d’un claviériste (Nicolas Séguy) et d’un percussionniste (Pierre Caillot).

« Une soirée magnifique, j’ai pleuré, chanté et crié, j’ai toujours aimé la musique de Kery James. Et là, en vrai, j’ai ressenti quelque chose de puissant » (Amine, spectateur)

Ce véritable poète au verve acéré a emporté le public dans son univers avec un concert qui commence en slam et qui monte en pression pour faire lever et danser toute la salle. De l’écoute, de l’attention et de la folie pour une prestation accueillie avec ferveur par une audience émerveilléeUne vraie présence sur scène et dans le cœur du public pour des textes profonds, personnels et sincères sur les histoires de sa vie et les causes qu’il défend depuis toujours.

« J’ai découvert le rap ce soir et j’ai pensé à Léo Ferré dans le côté revendicatif, poétique et soutien au peuple. Les morceaux m’ont beaucoup touché » (un spectateur proche de la retraite)

Kery James a lâché ces quelques mots au public avant de quitter la scène : « En direct du Mans, vous pourrez dire que ce soir, vous avez assisté à un vrai concert de rap français. »

Après sa performance magistrale, l’artiste a échangé en toute simplicité avec une cinquantaine d’invités parmi lesquels des élèves du collège Alain-Fournier et des jeunes issus de la Couveuse, dispositif d’accompagnement des jeunes talents du Mans. « Lorsque vous écrivez des morceaux, vous devez dire des choses, porter des messages conscients et essayer de faire bouger les lignes », a confié l’auteur de « Banlieusard » à la nouvelle génération.

Texte et photos : Mathys PARIENTE.

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