Je m’appelle Hugo, je suis originaire du Mans et étudiant en « Acoustiques et vibration ». Je suis arrivé dans la ville Trondheim, en Norvège, le 7 janvier 2022 pour un Erasmus* jusqu’au 31 mai 2022. J’ai décidé de proposer un journal de bord au webzine vitav.fr.
« La première chose qui change du Mans ici, c’est la neige. Comme je suis arrivé en plein hiver, il y avait au moins 10 cm de neige partout sur le sol, de mon escale en avion à Oslo jusqu’à Trondheim . J’ai récupéré ma valise avec l’aide d’autres étudiants Erasmus à l’aéroport. Ils m’ont également aidé à me rendre jusqu’à la ville de Trondheim. Toutes les distances à parcourir pour se rendre quelque part sont très longues : la ville fait 385 km2 de superficie pour seulement 200 000 habitants en 2019. A titre de comparaison, Le Mans fait 85 km2 pour à peu près la même population.
J’habite dans une petite chambre avec une cuisine et une salle de bain partagées avec deux colocataires originaires du Pakistan. J’ai donc très vite rencontré beaucoup d’étudiants de nationalités différentes. La plupart des personnes qui viennent étudier ici sont Allemands ou Français. Il est assez difficile de rencontrer des Norvégiens car ils sont discrets de par leur culture. Par exemple, j’ai provoqué une queue de 5 personnes dans un rayon fruits et légumes car j’essayais de trouver une traduction d’un mot norvégien sur mon téléphone, et personne ne m’a interpellé pour me demander de me pousser.
Les jours suivant mon arrivée, j’en ai profité pour me promener dans quelques lieux touristiques de la ville. Je suis donc allé sur le « old town bridge » prendre quelques photos des maisons sur pilotis qui bordent le Nidelva (le fleuve qui traverse la ville). Enfin, j’ai terminé par le campus Gløshaugen de l’université (NTNU) où je vais étudier. Dans le centre, les petites boutiques se font rares, ce sont surtout de grandes marques qui ont leurs enseignes. Aussi, les bonbons vendus en vrac ici sont les meilleurs que j’ai pu manger. On en trouve dans tous les magasins (souvent près des caisses pour y succomber quand on fait la queue).
Pour terminer, il est difficile de communiquer aisément au début, car, même si on sait parler anglais, il faut le comprendre. De plus, les étudiants ont tendance à se retrouver entre personnes de mêmes nationalités. Mais cela n’empêche pas de rencontrer beaucoup de personnes de divers horizons, surtout au travers d’activités comme les clubs proposés par l’Université. »
Texte et photos : Hugo DELARUE, en Norvège.
A suivre…
*Erasmus : programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d’enseignement à travers le monde entier.