« J’ai gagné les 24H de l’éloquence au Mans »

Vendredi 16 et samedi 17 février 2024, l’association Oral Le Mans organisait un concours d’éloquence à l’université du Mans. Après 24 heures d’épreuves acharnées, j’ai réussi à remporter le concours. Je vous raconte en expérience.

« Nous avions rendez-vous à 12 h 30 le vendredi et le concours a débuté à 13 h. Nous étions au départ quinze candidat.e.s à discourir sur une question ou une citation que nous pouvions choisir parmi une banque de sujets. J’ai commencé à me demander si la vie avait un sens, mais j’ai vite désamorcé la chose : la vie n’a aucun sens. Toutefois, ce n’est pas parce que la vie n’a pas de sens qu’il faut en finir. Loin de là. J’ai ensuite été amené à disserter contre la question « Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ? ».

Le combat sur la question « Fallait-il croquer la pomme ? » a été rude

Au bout de vingt-quatre heures d’épreuves, nous étions trois qualifiés pour la finale. Nous avons dû plaider notre ultime cause devant un jury composé du Président de la faculté, d’une représentante de la ville du Mans et deux professeurs et praticiens du droit. Le combat sur la question « Fallait-il croquer la pomme ? » a été rude en car Clara et Noémie ne m’ont pas facilité la tâche. Loin de là ! Même si nous n’étions pas d’accord sur la réponse, nous avons réussi à trouver un consensus : cet évènement était vraiment génial et très enrichissant.

Un concours d’éloquence… Mais pas seulement

Entre les différentes épreuves, il fallait préparer son sujet; L’équipe du studio Laval était présente pour assurer l’animation, nous interviewer et filmer le concours. Leur travail phénoménal sera diffusé sur Youtube.

Et la suite ?

Le concours sera reconduit en 2025 avec, je l’espère, en tant que futur membre du jury, plus de public. Et, pour moi, le combat va se poursuivre à Metz (Lorraine), le 25 mai 2024 pour le Concours National d’Éloquence.

Je tiens à remercier l’équipe organisatrice du concours et les concurrent.e.s, particulièrement Clara et Noémie, respectivement troisième et deuxième, qui ont su sublimer cet évènement.

Texte : Julian ATZENHOFFER.

Photos : Céline Lunel-Moreau

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