Mardi 19 mars, le centre hospitalier du Mans accueillait une conférence sur la mise en place de l’Intelligence Artificielle dans le secteur de la médecine. Olivier Bossard, le directeur, a lancé les débats menés par David Gruson, auteur de S.A.R.R.A, premier polar bioéthique.
« L’idée la plus dangereuse en santé serait de se fermer aux avancées numériques », estime David Gruson. Selon cet énarque spécialisé dans la question du numérique et la médecine, les opportunités offertes par les nouvelles technologies sont intéressantes. « Il faudrait mettre plus d’intelligence artificielle dans le secteur de la santé ».
« On ne peut plus raisonner comme si la France avait un système de santé en vase-clôt » (David Grusson)
Il s’agit donc de cesser de cloisonner chaque domaine médical, de mettre en commun des données servant à la recherche et à la préparation de logiciel (machine learning ) et de ne pas commettre l’erreur de créer d’alourdir le système législatif. « Si nous imposons des règles trop restrictives sur la recherche, nous deviendrons dépendants d’autres producteurs », a conclu David Gruson à l’issue de la conférence, « d’où l’intérêt de s’ouvrir, afin de réguler l’IA de manière sérieuse au niveau de son application, et non de la recherche ».
Texte et images : Mathis POUPELIN.
