De la danse hip-hop figure au programme des stages artistiques et culturels proposés par TDM, en association avec la ville du Mans, dans le cadre du projet « Et maintenant… Demain ? ». Laurent Pellegrin, artiste et intervenant, fédère un petit groupe de breakdancers en herbe au Spot. Premiers pas de danse pour certains, perfectionnement de la technique pour d’autres, l’objectif est de s’épanouir tout en imaginant une création originale. Le professeur et ses élèves racontent leur passion pour cette discipline.
Laurent Pellegrin (Soul Fresh Crew) : « Je pratique le break depuis dix ans et je donne des cours dans divers lieux du département. Depuis le 6 juillet, j’initie des nouveaux sur la technique et j’aide les anciens à perfectionner leurs souplesses. L’objectif étant de créer une chorégraphie finale pour le projet « Et maintenant… Demain ? »
Pourquoi avoir choisi de participer à ce stage de hip-hop ?
Elijah : « J’ai commencé cette discipline il y a trois ans, en 2017. J’aimerais continuer à faire des battles car je me sens bien en équipe et je m’amuse beaucoup. J’aime le challenge : je veux sans cesse me perfectionner. »
Louis : « La danse est un loisir, mais plus je suis fort, mieux c’est ! J’aime bouger, faire des pauses, des enchaînements. J’ai le rythme dans la peau, avec ou sans musique. »
« Cette semaine fait beaucoup du bien »
Comment se passe cet apprentissage de cinq jours ?
Elwan : « Je pratique la danse classique et en couple. Aujourd’hui, je teste le hip-hop, une danse plus freestyle et acrobatique. Les mouvements sont très cools et je me défoule. Laurent est bienveillant : il nous laisse expérimenter des souplesses et il est de bon conseil. »
Sarah : « Avant, je faisais du modern-jazz, mais avec le hip-hop, j’ai vraiment découvert un esprit d’équipe. J’aime danser en solo, mais cela n’a rien à voir : ensemble, il y a plus de challenge à relever et je trouve ça motivant. »
Est-ce facile de réaliser ces mouvements ?
Louise : « Non. Le street est plus calme que le breakdance. Ce que j’aime dans le hip-hop, c’est la diversité des figures. Les mouvements ont toujours l’air fluides, mais la somme de travail pour en arriver là est importante. »
Mon avis : J’ai rencontré des jeunes motivé.e.s et heureux de partager leur passion pour la danse. Le hip-hop est un dépassement de soi (physique et mental). Les stagiaires se sentent bien encadré.e.s et sont prêts à vivre des vacances en mode freestyle.
Reportage réalisé par Camille LAUCAGNE.
Une 2e session de stage hip-hop est prévue du 17 au 21 août 2020, au Spot/Le Mans. Informations au 02 43 47 38 50.