Faites Lire ! est le festival de lecture emblématique du Mans qui s’ancre dans une longue tradition de promotion de lecture. Marie Vairelle était invitée sur l’édition 2024 qui avait lieu les 5 et 6 octobre.
Faites Lire !, l’un des plus anciens salons du livre de France, accueillait une fois de plus de grands noms de la littérature française comme Mélissa Da Costa, Olivier Norek ou encore, Carène Ponte.
Marie Vareille, jeune autrice originaire de Côte d’Or, était elle aussi présente sur cette édition 2024.
Marie Vareille, l’autrice qui a conquit 1 million de lecteurs
Après avoir été refusée par 28 grandes maisons d’éditions il y a quelques années, Marie Vareille a aujourd’hui plusieurs millions d’exemplaires de vendus à son palmarès. Elle présentait, lors de Faites Lire ! 2024, son dernier roman : « La dernière allumette ».
Ce roman évoque un sujet difficile qui est la violence présente dans les foyers à travers le regard des enfants et l’impact que cela peut donner sur les l’enfant. C’était avec émotion que Marie Vareille disait pour illustrer son livre : « A 7 ans, c’est normal que papa mette une claque à maman parce qu’elle a raté l’omelette. C’est le seul exemple qu’elle a… »
La violence intrafamiliale est un sujet tabou qui montre des chiffres effrayants car 3 enfants sur 4 ayant été spectateur ou victime de la violence dans le foyer devient bourreau ou victime à l’âge adulte.
Une écriture particulière pour Marie Vareille
Marie Vareille, invitée pour l’édition de Faites Lire ! 2024, était également conviée à une rencontre avec ses lecteurs au Théâtre Scaron ce samedi 6 octobre 2024, devant plus d’une centaine de personnes.
« Je ne commence pas a écrire tant que je n’ai pas trouvé une fin dont le lecteur ne s’y attend pas »
D’après l’autrice, il existe deux catégories d’auteurs : les architectes et les jardiniers. « Les architectes eux, écrivent à l’aide d’un plan, dans l’ordre et de manière très studieuse. Et puis, il y a nous, les jardiniers… qui jettent des graines et qui regardent ce qui fonctionne ou non »; confie-t-elle avec humour.
Ce livre a une fin inattendue. C’est la marque de fabrique de l’écrivaine. « Je ne commence pas a écrire tant que je n’ai pas trouvé une fin dont le lecteur ne s’y attend pas »,affirme la romancière devant son public lors de sa rencontre au théâtre Scarron.
La dernière allumette est aussi un roman avec deux voix pour un seul personnage. La première avec l’innocence de l’enfant, et la seconde avec une parole plus mature.
Un public et une autrice heureux
Malgré une file d’attente assez longue, les lecteurs étaient au rendez-vous lors de ce week-end littéraire. Marie Vareille confie : « Je suis contente et fière de voir qu’il y a du monde pour moi dans un salon du livre. Quand je suis dans mon salon, je ne m’imagine pas qu’autant de personnes me lisent. »
Textes et photos : Louis LEFÈVRE.