Le MSB retrouvait les parquets européens à Sofia (Bulgarie), jeudi 16 septembre 2021, pour le début officiel de sa saison. Ce match face à l’équipe russe de Parma-Parimatch s’est transformé en douche froide pour les partenaires de Terry Tarpey (69-82). Une élimination européenne qui fait mal pour le club manceau qui espérait disputer la BCL (Basketball Champions League).
Handicapé par l’absence de son meneur titulaire Kaza Kamaji-Keane, le MSB attaquait ce match sans grande certitude face à une équipe de Parma-Parimatch déjà bien rodée et auteure d’une victoire dans ce tournoi qualificatif. Après une entame de match disputée, le club russe se libérait notamment dans le sillage de son meneur Jeremiah Hill, pendant que Scott Bamforth se montrait maladroit côté manceau (13-20, 10’).
Le deuxième quart-temps débutait de la même façon avec des Russes mettant le pied sur l’accélérateur et des Sarthois approximatifs. Le temps-mort pris par Elric Delord fut du meilleur effet : le MSB recolla au score alors que TaShawn Thomas étalait toute sa palette offensive près du panier (36-38, 20′).
Le MSB incapable de suivre le rythme imposé par les Russes
Emmené par un Bamforth plus adroit qu’en début de match, Le Mans Sarthe Basket tentait tant bien que mal de rester au contact. Mais c’était sans compter sur un collectif adverse dominant dans tous les secteurs la défense mancelle, du tir à la puissance intérieure (52-59, 30’).
Les Manceaux ont entretenu un mince espoir avant de s’écrouler
Le dernier quart-temps donnait un dernier espoir aux joueurs et supporters manceaux. Les jeunes Baptiste et Gauzin donnaient toutes leurs forces dans la bataille. Le MSB revenait à seulement cinq longueurs à cinq minutes du terme (64-69, 35’). L’espoir fut de courte durée, la faute à un tir primé de Zukauskas (64-72, 36’) et un MSB incapable de marquer durant trois minutes.
Malgré un match solide de Bamforth (22 points 8 passes décisives), la partie s’achevait sous forme de déception côté Manceau (défaite 69-82). Les joueurs d’Eleric Delord devront désormais se contenter les compétions nationales pour espérer briller.
Alexandre BELLANGER.
Photos : archives vitav.