Elle signe un guide indispensable pour voyager

Originaire du Mans, Mélanie Marionneau, 27 ans, a parcouru 25 pays en une dizaine d’années. Dans son ouvrage intitulé « Vivre son voyage autrement », la jeune femme partage ses aventures en abordant des sujets variés autour de sa passion pour la découverte du monde.

« La rencontre de la différence éclaire des parties de soi que l’on ne connaissait pas. »

Comment et pourquoi avez-vous écrit ce livre?  
J’avais voyagé pendant pas mal d’années, en Amérique Latine, en Asie et en Afrique. J’ai tellement appris à travers tout ce que j’avais vécu que l’écriture paraissait la manière la plus adaptée pour partager le fruit de mes découvertes et de mes expériences. Je voulais aussi amener les voyageurs à se questionner sur les comportements, attractions et relations que l’on peut avoir avec les populations locales et l’environnement, et au fait de mettre du sens dans ce que l’on vit.

 D’où vient ce goût pour le voyage?
Depuis petite, j’ai cette envie de faire de l’humanitaire et de partir dans des pays du Sud. A 18 ans, j’ai mis le cap pour la première fois au Costa Rica. J’ai combattu mes peurs et je suis partie seule pendant 1 mois. Ce périple a été une révélation. J’ai vite compris que voyager deviendrait une de mes passions et que je souhaitais voyager une grande partie de ma vie.

« J’ose vivre mes rêves, j’ai toujours trouvé les moyens de partir »

A 27 ans, vous avez déjà voyagé dans 25 pays. Comment avez-vous fait ?J’ai saisi toutes les chances et les opportunités. Dès que j’ai une envie, j’essaye d’aller au bout ! J’ose vivre mes rêves. J’ai toujours trouvé les moyens : les stages à l’étranger, Erasmus, mes contacts…

En quoi ces périples vous ont changé ?
Voyager est un énorme dépassement de soi, qui demande de dépasser ses peurs pour oser partir à l’inconnu. Voyager seule permet de prendre confiance en soi et de réaliser que nous sommes capables de faire face à des situations difficiles. Plus jeune, j’étais timide. Le fait de partir à l’étranger, de devoir parler d’autres langues, de devoir me débrouiller m’ont appris à transformer petit à petit ce défaut. Le voyage nous fait évoluer et nous confronte à des points de vue différents. On remet alors en question son mode de vie, on apprend à relativiser et à se redécouvrir. La rencontre de la différence éclaire des parties de soi que l’on ne connaissait pas.

« Le moment du retour en France était toujours difficile à vivre »

Comment avez-vous vécu le retour à la maison ?
Le retour chez soi est la période la plus délicate. Après mes premiers grands voyages, je vivais ces moments de manière difficile, avec une forte envie de repartir. Je me sentais inutile en France, j’avais la sensation de ne pas avoir ma place dans ce pays. Les voyages avaient donné du sens à ma vie, et à ce que je voulais apporter au monde. Mais petit à petit, je me suis rendue compte que j’avais aussi ma place en France.

Aujourd’hui, je me sens plus en paix car je me suis fixée des objectifs et je me suis engagée dans des projets qui me motivent et me donnent envie d’agir pour un meilleur futur.

Propos recueillis par Lucie BREFFEIL.

 

Vivre son voyage autrement de Mélanie Marionneau (auto-édition/280 pages/14 €). Disponible au Mans à la librairie Thuard ou via le site etsy.

 

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