Le dernier long-métrage du réalisateur de L’auberge espagnole et Les Poupées Russes est sorti le mercredi 11 septembre. Il pose des questions sur la société, la quête du bonheur et l’acceptation de soi.
Rémy et Mélanie, deux trentenaires parisiens, se sentent seuls dans leur vie. Rémy se sent dépassé par les événements sur son lieu de travail où les employés sont remplacés par des robots. Mélanie cherche de nouvelles conquêtes sur une appli. Le spectateur est plongé à tour de rôle dans le quotidien de ces deux protagonistes. Ils sont malheureux et cherchent à comprendre ce qui ne va pas et comment le résoudre.
Avec Deux moi, Cédric Klapisch pose plusieurs questions sur la société actuelle. L’une concerne les réseaux sociaux. Le réalisateur explique que les interactions entre les individus sur ces réseaux peuvent aider ceux qui manquent de confiance ou sont trop timides, mais il ne faut pas oublier le plaisir des vraies rencontres, qu’elles soient amicales ou amoureuses.
Autre thématique du film, la quête du bonheur. Rémy et Mélanie cherchent la source de leurs problèmes en allant voir un psychothérapeute. « Il ne suffit pas d’avoir compris le problème pour pouvoir régler le problème. En même temps, il est absolument nécessaire d’avoir compris le problème pour pouvoir le régler », dit la bande-annonce. Finalement, le bonheur ne serait-il pas l’amour de soi ? Les deux personnages font une quête pour d’abord apprendre à s’aimer eux-mêmes.
Dans cette œuvre touchante et humaniste, Klapisch rappelle l’importance du bonheur, des rencontres réelles et de l’amour de soi.
En salles depuis le 11 septembre 2019. Avec François Civil et Ana Girardot. Durée : 1h50.
Photo : DR.