Bernard Werber : de l’origine de l’humanité à son avenir

Dans son roman de science-fiction Le Papillon des étoiles (2006), Bernard Werber plonge au cœur de la société et de la psychologie humaine. Le romancier met en scène une Terre qui se meurt, à cause des activités humaines, et qui en devient invivable. Dès lors, « Le Dernier Espoir, c’est la Fuite ».

Une fuite idéaliste

Sur une Terre où tout brûle, où les écosystèmes implosent, et où l’air devient irrespirable, un multimilliardaire, Gabriel Mac Namarra, décide de s’enfuir, malgré les interdits gouvernementaux. Mais le défi sera de taille, il sait bien qu’il ne pourra pas partir seul, s’il veut que l’humanité survive sur une autre planète, les moyens soulevés devront être colossaux.

La fuite en elle-même n’est pas une fin. Ce n’est qu’un moyen dans l’optique de faire perpétuer l’espèce humaine. Mais est-ce que cela vaut vraiment la peine de continuer à se reproduire sur une autre planète ? Et, si oui, qui devra former l’équipage ? Si la réponse à la première question amène à débat, la deuxième encore plus. Il faudra déterminer les critères des humains méritants et, finalement, cela revient à avoir un droit de vie ou de mort sur ses compères. De quoi bien faire réfléchir…

Si le voyage semble fantastique, la réalité sera tout autre. Entre difficultés internes, naturelles et humaines, cette aventure ne sera pas de tout repos.

De l’avenir aux origines de l’humanité

Werber vient raconter de manière éclairée et très belle les origines de l’humanité, ce qui expliquerait tout sur les hommes, et qui annonce en quelque sorte le sort qui les attend.

Photo, texte et illustration : Julian ATZENHOFFER.

Le Papillon des étoiles, 2006, Bernard Werber, publié aux éditions « Albin Michel », 244 pages.

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