BEBOP FESTIVAL : un tourbillon musical pour le bouquet final

La soirée de clôture du festival sarthois avait lieu au Forum du parc des Expositions du Mans, vendredi 8 et samedi 9 novembre. Entre le chapiteau L’Aréa et la grande scène, près de 5 000 spectateurs ont investi le site sur les deux soirs pour vibrer aux rythmes du rap, du rock, de l’électro, du reggae et des musiques du monde.

Lorenzo.

Vendredi soir, les plus jeunes festivaliers ont pris d’assauts le Forum pour acclamer Lorenzo venu défendre son dernier album. Entouré de ses acolytes, le rappeur a servi un show bouillant. Juliette, spectatrice vêtue d’un bob à l’image de l’artiste est comblée : « Franchement ça fait plaisir de pouvoir voir Lorenzo ici. Il a complètement retourné la salle. Il n’y a pas beaucoup de rap programmé au Mans, nous avons bien profité du moment. »

Dope Saint Jude.

Un peu plus tard dans la soirée, Jahneration a maintenu la cadence et fait sauter le public avec son set mêlant le hip-hop le reggae et le métal. Le chapiteau L’Aréa a réservé de belles surprises entre la prestation exaltante et survoltée de la fanfare hip-hop Bad Fat, le rap militant et inspiré des Sud Africaines Dope Saint Jude et le rock fiévreux de Tankus the Henge, une des sensations du festival.
Le groupe Deluxe a clos la soirée. Le public a apprécié la mise en scène monumentale, les costumes extravagants et colorés et les jeux de lumière sublimes. Dans une ambiance de folie, le groupe électro-pop aixois a donné le sourire aux lèvres de bout en bout.

 

Calypso Rose.

 

Samedi soir, la pluie incessante n’a pas refroidi l’enthousiasme de spectateurs plus nombreux que la veille. Après le set de l’Irlandais Barry Moore sous le chapiteau, l’inoxydable Calypso Rose a rayonné sur le Forum. Du haut de ses presque 80 ans et tout sourire, la chanteuse a régalé la foule en offrant un set dynamique. Dans la foulée, Last Train, un groupe de rock français émergent a déchaîné un public ravi.

Skip the use.

Autre tête d’affiche de la soirée, Skip the use, n’a pas failli à sa réputation pour son retour sur le devant de la scène. Mat Bastard, le chanteur charismatique, n’a pas mis de temps avant de plonger dans la fosse en délire. Oscillant entre nouveaux morceaux et classiques, le groupe nordiste a de nouveau marqué les esprits. Dans un autre registre, Bagarre a secoué l’Aréa. Les musiciens prennent un malin plaisir à changer de place. Dans une atmosphère électrique et stroboscopique, le groupe a servi des titres engagés et très actuels visant la jeunesse. Tard dans la nuit, le DJ Thylacine a refermé ce 33e Bebop Festival avec un set électronique et acoustique soutenu par un immense écran en guise de décor.

Texte et photos : Emile RIVET.

Photos supplémentaires sur la page Facebook vitav.lemans

Bagarre.
Bad Fat.
Thylacine.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *