Scolarisée au collège Saint Joseph du Mans et licenciée au club de basket de l’Avenir Saint Pavin, Klair Lefeuvre, 12 ans, a tout d’une adolescente ordinaire….Cependant, elle vient d’inscrire, il y a peu de temps, son nom à un palmarès jusque-là vierge de jeunes Sarthois et Ligériens. Il s’agit du Challenge Benjamin(e)s organisé par la Fédération Française de Basket-Ball en partenariat avec la NBA. Ce concours national réunit les meilleurs jeunes éléments du basket hexagonal. Pour Vitav, la Mancelle raconte son parcours sur cette épreuve.
Tu as remporté l’édition 2024 du Challenge Benjamin(e)s. Comment s’est déroulée cette aventure ?
Nous devions disputer quatre épreuves individuelles de 45 secondes mélangeant les tirs, les passes et les dribbles. Ces exercices nécessitaient de la vitesse et de l’adresse. Le challenge a commencé à l’échelle du club (Saint-Pavin), puis du département (Judo Club du Mans) et régional (Nantes), avant la grande finale à Paris, la veille des finales de la Coupe de France. D’ailleurs, le lendemain, nous avons pu assister à chaque rencontre à Bercy.
Klair est la première joueuse des Pays de la Loire a remporté ce challenge national
Quand et comment as-tu eu l’idée de participer à ce concours national ?
Mon club m’a brièvement expliqué en quoi consistait le challenge car il avait inscrit mon équipe. Sans avoir trop compris, je me suis dit que j’allais bien voir où cela allait me mener. Une fois sélectionnée au niveau départemental, je me suis dit autant aller le plus loin possible. Et finalement, je suis allée jusqu’au bout.
« J’espère que ma famille pourra venir avec moi à New York »
Ce succès t’offre un voyage à New-York où tu assisteras à un match NBA à la fin de l’année 2024. Quelles sont les autres choses que tu souhaites faire durant ce séjour ?
Honnêtement, je n’en ai aucune idée. Je n’y suis encore jamais allé, donc j’aimerais découvrir le plus de choses possibles. Nous allons surtout essayer de faire en sorte que toute la famille puisse venir avec moi (mon père, ma mère, mes sœurs et mon frère). Normalement, il ne doit y avoir qu’un seul parent accompagnateur, mais nous avons la possibilité de déposer une demande pour le reste de la famille, ce que nous avons fait.
« Le plaisir de jouer reste mon moteur »
Le basketball, est-ce un objectif professionnel ou as-tu une autre idée en tête ?
Premièrement, l’objectif du sport en général, c’est de prendre du plaisir. Après, il est vrai que si j’ai la possibilité d’évoluer à un niveau supérieur, je ne manquerais pas de saisir l’opportunité. Cependant, je pense qu’avec ma taille relativement petite cela risque d’être difficile pour moi. En tout cas, je n’ai aucune pression de ce côté-là, j’irais le plus loin possible sans regrets car le plaisir reste ce qu’il y a de plus important.
Propos recueillis par Naofel LEBTI.