Au Mans, un dernier show dantesque pour Shaka Ponk

Ce jeudi 29 février 2024, Shaka Ponk performait à Antarès, au Mans, lors de leur tournée d’adieu. Un concert démentiel qui offre un final digne de ce nom au groupe de rock. Les six membres auront tourné pendant 20 ans, avant de se dissoudre dans une apothéose de gros sons et d’effets visuels. Retour sur cette soirée phénoménale qui a comblé 5 500 spectateurs en liesse.

Le concert s’est ouvert sur une première partie avec le groupe Sun, mené par une artiste qui, derrière ses airs de poupée, a surpris le public avec ses capacités de chanteuse métal. Au cours de la performance, le groupe a défini sa musique comme de la « brutale pop ».

Puis Shaka Ponk a fait son entrée à Antarès en se baladant dans les gradins parmi le public : Frah, Samaha Sam et CC ont pris le temps d’échanger quelques mots avec leurs fans. Juchés sur un promontoire au milieu de la fosse, les artistes ont joué quelques morceaux en acoustique, dont une reprise de The House of the Rising Sun, standard de The Animals.

Puis, le show est entré dans le dur : le groupe a joué aussi bien des morceaux du dernier album, que ses anciens tubes. Toujours sur un rythme déchaîné et accompagné par un chœur gospel, mais également, par leurs indissociables effets numériques où s’animent d’étranges créatures. « C’est le concert de Shaka Ponk ! On ne peut pas se tromper. Leur identité est toujours aussi puissante ! » , relève Maxime, spectateur.

Entre pogos et bains de foule, Shaka Ponk a créé une vraie connexion avec le public.

« On les sentait émus. C’était la folie et en même temps, c’était intimiste » (Stéphanie, spectatrice)

Car rappelons-le, il s’agit en effet d’une tournée d’adieu. L’émotion était palpable en effet : l’amour, la fête… et l’indignation aussi, face à des élites politiques qui conduisent au désastre écologique. Un combat sur lequel on retrouvera le groupe, dont la dissolution mène à des engagements politiques plus concrets, notamment au sein du collectif d’artistes The Freaks.

 

Illustration : Charlie Plès.

Texte et illustration : Charlie PLES.
Photos : Clara GEORGES DIT SOUDRIL (Instagram : @aswirius).

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