Né aux USA dans les années 2000, le concept de maisons minuscules, ou Tiny Houses, séduit de plus en plus d’individus. Elles sont nomades et disposent du même confort qu’une habitation traditionnelle, mais sont plus optimisées, du fait de leur 14m², grâce notamment à des meubles multifonctions.
C’est dans ce secteur d’activité encore peu connu en France que le Manceau Sébastien Leparc décide de se lancer seul. Auto-entrepreneur, il construit des Tiny Houses à temps plein depuis un peu plus d’un an suite à un challenge qui lui a été lancé. Diplômé d’un BEP-CAP en menuiserie, et après dix ans d’expérience dans le secteur des vérandas, il a déjà élaboré six tiny : « chaque construction est un défi qui nécessite beaucoup d’ingéniosité et de réflexion » , assure-t-il. Ces habitations mesurent environ six mètres de long sur deux mètres cinquante de large et quatre mètres de haut et pèsent aux alentours de trois tonnes et demi. Les Tiny de Sébastien Leparc ne sont pas autonomes, mais il en existe des indépendantes, avec un plus faible coût énergétique. Leur mobilité et leur petite taille sont aussi des avantages, mais Il reste difficile aujourd’hui en France d’obtenir un terrain pour sa Tiny.
Après environ deux mois de construction, elles sont vendues 25 000 euros TTC, main d’œuvre comprise, mais cela peut varier en fonction de la quantité et de la qualité des matériaux. Néanmoins, l’entrepreneur manceau veut « rendre ses Tiny Houses accessibles à tous. »
Sébastien Leparc envisage par la suite de se lancer dans les Tiny Boat, où le châssis remorque sera remplacé par une coque de bateau. Ou encore dans la construction de Teardrop, en forme de goutte d’eau, ne possédant qu’une chambre et une kitchenette. Elle nécessiterait seulement le permis B et un véhicule capable de traquer 750 kg contrairement à une Tiny House.
Coline HERVE.
Infos sur le site https://latinymancelle.wordpress.com/