Trois bonnes raisons de jouer à Deadly Premonition 2

Près de dix ans après la sortie de son grand frère sur Xbox 360, Deadly Premonition 2 : A Blessing in Disguise est disponible sur Switch. Annoncé en septembre 2019, ce jeu d’enquête teinté d’horreur affublé d’un PEGI 16 ne lésinait pas sur les promesses. Il sortait vendredi 10 juillet 2020. Vitav vous donne trois bonnes raisons d’y toucher.

De gros efforts déployés

Pour parler de cette suite il faut connaître son prédécesseur. Un jeu qui reçut un accueil mitigé. La faute à un aspect graphique rudimentaire, des bugs récurrents, ainsi que de véritables problèmes de conception. Néanmoins, cette œuvre chapeautée par Hidetaka Suehiro a marqué les esprits avec son scénario et son ambiance, tous deux hérités de Twin Peaks de David Lynch.

Autant être clair, Deadly Premonition 2 en corrige nombre des défauts. Finie cette jouabilité en carton, et la direction artistique est une réussite. Restent de longs temps de chargement, des extérieurs vides et quelques ralentissements, malheureusement !

Des références dans tous les sens

Point fort du premier épisode, son créateur est autant un amoureux du jeu vidéo que du cinéma. Et il aime à le faire savoir en glissant dans ses œuvres des références à de nombreux films. Alors, bien sûr, la majeure partie de celles-ci ne sera pas reconnue par les profanes. Mais les passionnés du septième art ont de quoi faire.
Cette suite n’a de cesse de nous balancer des noms de chef-d’œuvre au visage, libre à chacun d’aller se renseigner.

Un scénario au poil

La plus grande force du premier résidait dans son histoire, et sa suite ne change pas la recette. Il est question d’une nouvelle enquête, se déroulant avant les événements de Deadly Premonition. Mais le jeu a le bon goût de nous apprendre en parallèle ce qu’est devenu l’agent Morgan, le protagoniste, après avoir raccroché son job au FBI. Quant à ses personnages, ils ne tombent jamais dans le stéréotype facile, et le travail remarquable sur les doublages offre un gros plus à l’immersion.

Verdict : un jeu étonnant, plein de ressources, malgré quelques limitations. PEGI 16.

Nathan CHAMPION.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *