Pupille : le parcours du combattant d’une adoption

Né sous X, Théo est confié aux services sociaux. Karine, éducatrice spécialisée à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), confie le bébé à Jean, assistant familial. Pendant ce temps là, Lydie s’occupe du dossier d’adoption du nouveau-né. Parallèlement, la jeune mère biologique se fait accompagner dans sa déclaration d’abandon tandis qu’Alice, la future adoptante se prépare à accueillir l’enfant qu’elle attend depuis huit ans.

Sans la moindre once d’ennui, ce film-choral de Jeanne Herry décrit le processus de prise en charge d’un pupille de l’État et les rouages d’une adoption. Le tout avec précision et sans tomber dans le pathos. Filmant au plus près les émotions des personnages, ce drame bouleverse par son histoire et la prestation remarquable des acteurs (Élodie Bouchez, Gilles Lellouche, Sandrine Kiberlain, Olivia Côte, Miou-Miou).

Hommage aux travailleurs sociaux

A mi-chemin entre fiction et documentaire, Pupille plonge le spectateur dans un univers étonnement méconnu comme les conseils familiaux, l’évaluation d’agrément ou le mécanisme des ressentis d’un bébé abandonné à la naissance. La réalisatrice livre un bel hommage aux travailleurs sociaux trop souvent dénigrés.

En salle depuis le 5 décembre. Durée : 1h47.

Coline COCHETEUX.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *