Une autre particularité incontournable de la capitale danoise est son trafic cycliste important.
En effet, si les voitures sont bien plus rares que dans nos villes françaises et que les places pour stationner sont toutes limitées en temps, ce qui rend l’accès automobile au centre-ville quasi impossible, le ballet incessant des vélos et les larges pistes cyclables parcourant chaque avenue de Copenhague montrent clairement la priorité du gouvernement danois. Rien de très étonnant pour une ville qui se veut écologique. En supprimant le trafic, la capitale danoise diminue fortement ses émissions de gaz à effet de serre et elle permet également d’éviter les embouteillages, ce qui donne aux services publics et aux urgences la possibilité d’agir plus vite en cas d’incident.De nombreuses boutiques louent des vélos et cette ville à taille humaine est entièrement abordable pour un cycliste.
Enfin, on ne peut qu’apprécier l’ambiance calme qu’entraîne le remplacement des moteurs par les pédales. Les rues sont moins bruyantes, si bien que l’on peut entendre les bruits des sirènes d’ambulance à plusieurs pâtés de maisons de distance, et la ville paraît bien plus humaine, plus agréable.
Mathis POUPELIN.
Photos : Igor BORTNIKOV.
