Tony Parker : « J’ai hâte de découvrir les 24 heures du Mans »

Ambassadeur de l’écurie Idec Sport, le tout jeune retraité du basket est invité d’honneur des 24 heures du Mans 2019. Il s’est confié à vitav.fr. Morceaux choisis.

« Les 24 heures du Mans, un événement mythique »

Quel rapport entretenez-vous avec le monde l’automobile ?
J’aime beaucoup la voiture et la vitesse. J’ai déjà assisté à des courses de Formule 1 à Austin, Monaco, Valence. J’ai eu la chance de découvrir les coulisses, rencontrer les pilotes, échanger avec eux sur leur parcours. Comme j’aime les challenges, je suis prêt à vivre une expérience de pilotes. Je n’ai jamais eu l’occasion de venir aux 24 Heures du Mans pour des raisons de calendriers. Je suis content de vivre cette épreuve mythique et de découvrir la parade.

À peine retraité, vous êtes sur tous les fronts.
J’ai toujours été curieux de tout. Cela fait partie de ma nature. J’ai toujours aimé découvrir d’autres univers. Il faut profiter de toutes ces rencontres.

Vous avez sorti un album de rap il y a quelques années. Prochaine étape, le cinéma ?
En 2008, j’ai fait une courte apparition dans Asterix aux Jeux Olympiques au côté de Zizou. Mais je n’envisage pas devenir acteur. Je souhaite en revanche continuer à développer des films avec ma société de production. Birth of a nation que nous avons produits a été primé au festival de Sundance.

« Je partage les mêmes valeurs humaines qu’IDEC »

Pour quelles raisons avez-vous choisi de soutenir et parrainé l’écurie IDEC Sports aux 24 heures du Mans ?
J’ai rencontré Patrice Lafargue (directeur) par le biais d’un ami commun. Il m’a suivi dans l’aventure avec les filles de l’ASVEL, nous avons gagné le titre. Ce qui me rapproche d’Idec, ce sont les valeurs humaines que défend cette société. Nous allons développer d’autres projets ensemble. Il règne un véritable esprit de famille chez eux. Ils adoptent la positive attitude.

« Je n’ai pas le temps de m’ennuyer »

Certains sportifs de haut niveau évoquent « une petite mort » lorsqu’ils raccrochent.
Je n’ai pas ressenti cela, car je me suis préparé en amont à cette fin de carrière. Entre la présidence de club à l’ASVEL, ma future académie de basket et d’autres actions. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. C’est dans ma nature d’entreprendre. J’essaye de trouver des énergies entre chaque entité un peu comme lorsque j’étais meneur.

Un mot sur Vincent Collet qui vous a dirigé en équipe de France ?
Nous avons été champion d’Europe ensemble. Vincent a marqué ma carrière. Il a su trouver les mots pour nous mener au titre. À titre personnel, je ne me vois pas devenir entraîneur, cela ne m’a jamais traversé l’esprit.

Propos recueillis par Jaheli NAMAI.
Photos : vitav.fr

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