The Midnight Gospel nous embarque dans un trip cosmique

Un journaliste de l’espace nommé Clancy explore les profondeurs de son simulateur d’univers, découvrant de nouvelles perspectives sur la vie, la mort et la méditation. Imaginée par Pendleton Ward (Adventure Time), fan du podcaster Duncan Trussel, cette série déjantée et philosophique suscite beaucoup d’interrogations.

 

À partir d’interviews avec des écrivains et des spécialistes, les podcasts de Trussel prennent vie derrière des visuels aussi extraordinaires que psychédéliques dans The Midnight Gospel.

Les dialogues sereins contrastent avec l’environnement dynamique et amènent le spectateur à choisir sur lequel se concentrer : une guerrière contant le pardon en tuant ses ennemies avec bonté, un détenu essayant de fuir durant une conversation sur les prisons intérieures, plusieurs épisodes sont nécessaires avant d’y trouver un sens et chacun peut en faire sa propre interprétation.

Introspection, univers et pleine conscience

Derrière un monde apocalyptique, Trussel montre qu’il y a toujours une opportunité de grandir lorsque tout s’écroule. The Midnight Gospel est souvent apparentée à Rick et Morty par son aspect cartoon déjanté, mais ces deux séries d’animation sont différentes dans leur propos. Alors que Rick affirme que « personne n’existe pour une raison, personne n’appartient à nulle part, nous allons tous mourir », Clancy a pour but de trouver du sens dans l’existence. Le journaliste astronaute est déterminé à explorer chaque recoin de l’univers, peu importe s’il le trouve, n’hésitant pas à tout remettre en question.

« Nous pouvons rencontrer n’importe quelle fin du monde, il y a toujours ce rayon de lumière brillant à travers l’obscurité lors d’une apocalypse » (Trussel)

The Midnight Gospel, disponible sur Netflix depuis le 20 avril 2020. 8 épisodes de 20 à 40 minutes. Série réservée aux adultes.

Jana MAGIMEL.

 

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