Street basket : à la découverte des playgrounds new-yorkais

Il est bien connu que le basket-ball est ancré dans la culture américaine. Le spectacle des matches de NBA n’a rien de comparable avec le basket-ball européen. Il est pourtant intéressant de voir comment ce sport se développe loin du Madison Square Garden, mais plutôt dans l’espace urbain et plus particulièrement dans les rues new-yorkaises, entre Brooklyn et Manhattan.

À New York, il n’est pas rare de croiser des jeunes en tenue de sport, un ballon de basket à la main, se dirigeant vers les nombreux terrains de la ville. En effet, le street basket est très présent dans la Grosse Pomme. Cette discipline peut se pratiquer dans divers lieux dont deux très particuliers.

Le premier est situé à Brooklyn, aux bords de l’East River et du Brooklyn Bridge. On peut y voir tout un aménagement urbain dédié aux sports de rues comme le skate ou encore le foot. Mais on y trouve surtout plusieurs terrains de basket où de nombreux jeunes s’affrontent et montrent leur talent aux yeux de tous. Ce cadre offre un spectacle fabuleux avec au loin les gratte-ciel de Manhattan. Les amoureux de la balle orange apprécient de s’asseoir et regarder pendant quelques minutes les nombreuses parties qui s’enchaînent.

Le second spot est très connu à New York. Nommé « The Cage », ce terrain est situé au plein cœur de Greenwich village sur West Fourth Street à Manhattan. Durant l’été 2019 avait lieu un tournoi de jeunes de 14 à 18 ans. Tout le quartier pouvait suivre les matches à travers des grillages. Les familles, les touristes et même les passants s’arrêtaient pour voir les deux équipes disputer une rencontre très serrée.

Le basket-ball, sport fédérateur et générateur de spectacle

Bien que le Street basket new-yorkais ne soit qu’un exemple parmi tant d’autres, il nous montre à quel point ce sport est fédérateur et offre un spectacle magnifique. Le basket-ball permet de nouvelles rencontres et des moments de partages et d’émotions que seul le sport peut provoquer, tant chez les joueurs que chez les spectateurs.

Texte et photos : Axelle MAGA, à New York.

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