Samedi 11 octobre 2025, l’association L’Art Est La Manière a organisé aux Jacobins la deuxième édition de son festival Les Consonances. Cette journée d’engagement a été consacrée au harcèlement scolaire, thématique choisie par le public en 2024 lors de la première édition du festival.
Spectacles et conférences
Dès 13h30, la fanfare brésilienne Batuc a ouvert le festival Les Consonnances. Tout l’après-midi et dans la soirée, une dizaine de groupes se sont succédés : danse, chant, cirque, percussions… Il y en avait pour tous les goûts.
Bénédicte Trifot, fondatrice de l’association L’Art Est La Manière, s’est exprimée en milieu de journée : « Aujourd’hui, on parle de plus en plus du harcèlement. Je pense que les enfants manquent de sensibilisation sur les conséquences de ce dernier. » Selon l’engagement fixé par l’association, la totalité des bénéfices des consommations a été reversée au Centre Social des Quartiers Sud pour pouvoir mener des opérations de sensibilisation dans les écoles des quartiers sud.
Un village associatif et des ateliers ludiques
De nombreuses associations étaient présentes à cette deuxième édition du festival. Qu’elles soutiennent les jeunes en rupture scolaire (Hippotigris), luttent contre les violences scolaires (ACVS), ou encore, combattent toutes formes de violences et de discriminations (Planning Familial)… toutes ont un point commun : elles aident leur public à se reconstruire.
Quelques jours avant de célébrer ses 60 ans d’existence, le Planning Familial a pu présenté lors de cette journée son jeu Chronologia*. Le jeu retrace des faits marquants de notre histoire sur les droits des femmes. De l’autre côté de la place, les enfants se sont amusés avec des jeux en bois (galets, billard japonais…) mis à disposition par la ludothèque de Planet’Jeux. Des ateliers, comme de la peinture, un escape game, une exposition, constituaient par ailleurs la grande nouveauté de cette seconde édition.
Un public sensibilisé
Le public était au rendez-vous : « Le festival prend de l’ampleur : il progresse. Il faudrait plus de moyens humains et matériels pour les enseignants et plus de sensibilisation pour limiter le harcèlement scolaire » explique Thibault (visiteur). Sa conjointe, Clémence, estime qu’il y a une sorte d’injustice : « D’après les cas qui sont médiatisés, les procédures sont tellement longues que c’est parfois la victime qui est sanctionnée en changeant d’établissement.»
Bénédicte Trifot a annoncé que l’événement reviendrait en 2026. Le thème ne sera connu qu’après le dépouillement des votes du public.
Texte et photos : Anne PATAULT.
Page Facebook L’Art Est La Manière.
*jeu commercialisé au tarif de 40 euros.