Le festival Open The Gates proposait trois rendez-vous au Mans (Sarthe), du 18 au 20 novembre 2025. Au programme, une table ronde, une soirée stand-up et un plateau musical 100% artistes locales. Le bon déroulement des soirées a ravi les organisatrices de cet événement en mixité choisi.
Mardi 18 novembre, la Brasserie Septante-Deux recevait le festival Open The Gates #3 à l’occasion d’une table ronde sur la sororité dans la musique. Les échanges entre le public et les intervenantes ont été riches. La manière de créer des espaces pour faire ensemble faisait partie des sujets abordés. Cette rencontre a permis d’ouvrir le débat sur les actions collectives, le féminisme, les violences à caractères sexistes et sexuels.
« J’assistais à une soirée stand-up pour la première fois. Je n’avais jamais autant ri » (Aliette, spectatrice)
Mercredi 19 novembre, le festival a pris ses quartiers à EVE-scène universitaire pour un plateau stand-up inclusif. Les humoristes ont abordé plusieurs thématiques, parfois sensibles ou tabous tels que la misogynie, l’homophobie et le racisme. Les sketches engagés ont déclenché des salves de rires dans la salle tout en amenant de la réflexion et des prises de conscience. Spectatrices, spectateurs et artistes ont partagé leur enthousiasme tout au long de la soirée.
« J’ai fait de belles découvertes, notamment des artistes émergent. C’est important de leur donner de la force en allant les voir » (Didi, originaire d’Angers)
Le festival a pris fin jeudi 20 novembre à EVE avec un plateau d’artistes locales. Entre nouvelle chanson française, afro soul et électro, les artistes ont transporté le public dans leur univers de façon très naturelle. Ingoba, une des artistes, a proposé une interlude poétique en laissant le micro à une de ses proches dont les textes ont touché le public. La programmation éclectique, avec notamment la chanteuse Lola Baï et Bunzen (DJ set), a conquis les festivaliers et festivalières. « Nous sommes reconnaissantes et heureuses d’avoir pu organiser cet évènement au coté de Cindy, créatrice d’Open The Gates », confie Anaëlle, une des étudiantes investie dans l’organisation de la manifestation. Malgré la fatigue de ces trois jours intenses, le collectif avait déjà la tête tournée vers la prochaine édition du festival.
Texte et photos : Aurélie DUBOTS.
