Pourquoi (re)voir le film « La ligne verte »

Écrit et réalisé par Frank Darabont et adapté du roman éponyme de Stephen King, La ligne verte raconte l’histoire d’un ancien gardien de prison, Paul Edgecomb. Campé par Tom Hanks, il revient sur l’histoire John Coffey, un prisonnier condamné à mort dans les années 1930.

John Coffey (Michael Clarke Duncan) est condamné à la chaise électrique pour le viol et le meurtre de deux fillettes. L’homme, physiquement imposant et doté d’une force physique spectaculaire, cache cependant une véritable âme d’enfant. Coffey possède d’ailleurs des pouvoirs surnaturels inexpliqués qui amène le public à se questionner sur ses intentions futures.

«  Je m’appelle John Coffey, comme le café sauf que ça s’écrit pas pareil » (réplique de John Coffey)

De la tristesse à la colère en passant par l’espoir, l’attachement ou encore l’empathie, La ligne verte provoque une tornade d’émotions chez le public. C’est d’ailleurs ici que réside tout le paradoxe de ce film; le spectateur est amené à éprouver de l’attachement pour des personnages pourtant coupables d’actions atroces. Ce drame offre une expérience profondément marquante grâce à une immersion totale. L’atmosphère est si prenante que le spectateur a l’impression de vivre les événements aux côtés des protagonistes. L’émotion intense et viscérale est marquante.

« Ce film m’a profondément touché, tant par les émotions qu’il suscite que par l’attachement qu’il crée » (Romane)

« Je suis fatigué de toute la peine et la souffrance que je sens dans le monde… » (John Coffey)

La ligne verte a obtenu quatre récompenses majeures (dont un Saturn Award du meilleur film d’action/d’aventure/thriller et plusieurs Oscars) et de nombreuses nominations.

Lors de l’écriture du scénario, Frank Darabont, le réalisateur, a vécu un drame similaire à l’intrigue du récit. En effet, son chat a été diagnostiqué avec une tumeur au cerveau non douloureuse qui aura pourtant nécessité son euthanasie. Un sort qui peut malheureusement s’apparenter à celui du personnage principal.

Camille BOISARD.

La ligne verte réalisé par Frank Darabont est sortie en 1999. Le film est disponible sur toutes les plateformes. Durée : 3h09. 

 

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