Pourquoi faut-il (re)voir la série Black Mirror

Diffusée pour la première fois en 2011 « Black Mirror » est une anthologie* et une dystopie**. Cette excellente fiction britannique réalisée par Charles Brooker se distingue par ses scénarios atypiques et ses histoires indépendantes.

Chaque épisode questionne sur notre dépendance vis-à-vis de tout ce qui possède un écran

Les épisodes de Black Mirror sont toutefois liés par un thème commun : la technologie future. Cette série interroge le public sur les conséquences des nouvelles technologies, comme les jeux vidéo, les réseaux sociaux, ou encore, les sites de rencontre, et comment celles-ci influencent la nature humaine. Entre 2011 et 2014, la série est diffusée sur Channel 4. Fort d’un succès grandissant, elle est produite par la plateforme Netflix jusqu’à la dernière saison, en 2019. En 2018, sortira le long-métrage « Black Mirror : Bandersnatsh », film réalisé par David Slade et écrite par Charlie Brooker (interdit aux moins de 16 ans).

Le titre de la série n’a pas été choisi au hasard : « Black Mirror » signifie « Miroir noir », en référence aux écrans de téléphone ou d’ordinateur : lorsqu’ils sont éteints, on peut voir notre reflet à travers l’écran noir de ces appareils.

Cette série ravit les amateurs de science-fiction, car elle décrit le monde du futur en extrapolant les données de la science ou de la technologie. Les épisodes de « Black Mirror » donnent aussi à réfléchir sur un sujet qui nous concerne tous : comment notre mode de vie sera impacté par le progrès numérique ?

Nathan JAMIN.

Black Mirror, 5 saisons (24 épisodes) disponibles sur Netflix. Pour public averti.

*Anthologie : série dans laquelle la structure narrative est identique et répétitive entre les épisodes ou les saisons, sans personnages principaux.

**Dystopie : récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contraintes de séparation des pouvoirs, sur des citoyens ne pouvant plus exercer leur libre arbitre.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *