Le festival Levitation a fêté sa dixième édition les samedi 27 et dimanche 28 mai 2023 au Chabada, à Angers (Maine-et-Loire). L’événement musical dédié aux musiques rock et psychédéliques a accueilli 2 200 festivaliers par jour.
Samedi 27 mai, en fin d’après-midi, Lévitation ouvrait ses portes avec Big Wool. Ce quintet angevin aux sonorités pop, post-rock, et parfois folk, a brillamment lancé cette nouvelle édition du festival. Les cris stridents mêlés aux tonalités mélancoliques du leader vocal ont plu au public.
Meule a ensuite investi la scène Reverberation. La voix alliée au synthé modulaire, à la guitare et aux deux batteries et l’énergie du trio ont mis les festivaliers en transe.
Venues de Brighton (Royaume-Uni), les Lambrini Girls ont maintenu l’ambiance rock avec leur frénésie ressentie sur scène et dans la foule.
Les londoniens d’Ulrika Spacek (photo de couverture) revenaient sur la scène du festival après un premier passage en 2017.
Le groupe anglais de post-punk alternatif Crows a offert une prestation teintée de folie et régalé les oreilles du public. En dépit de la chaleur qui inondait le parking du Chabada, les musiciens ont secoué leur tête et sauté pour se défouler sur scène.
Les américains Clouds Nothings ont agréablement surpris les spectateurs et spectatrices avec leur rock indépendant, néo-grunge poussé par la voix rauque du chanteur.
Plus tard, les cinq musiciens de Forever Pavot s’installaient pour un set de rock progressif à la française.
Tête d’affiche de ce premier jour, Altin Gün a déclenché de larges sourires et des mouvements de corps chez les festivaliers. Originaire d’Amsterdam (Pays-Bas), le groupe délivre un répertoire à mi-chemin entre rock et folk psychédélique en s’inspirant de musiques traditionnelles turques.
La soirée s’est clôturée au son de The Psychotics Monks. Le quatuor parisien s’est révolté et s’est transformé en bête sauvage cherchant à se libérer. Après déjà trois albums marquants, dont le dernier, « Pink Colour Surgery », est sorti en février 2023 , le live confirme l’intensité du quatuor.
Texte et photos : Adèle CHAUVAUD.