Le MSB craque dans le dernier acte face à Monaco (84-93)

Betclic Elite 2025-2026 (8e journée). Une semaine après leur revers à domicile face à Strasbourg, les hommes de Guillaume Vizade recevaient le leader du championnat devant 6 000 spectateurs. Dominés dans le 1er quart-temps, les locaux ont pris le match à leur compte dans le deuxième acte. Revenus de loin, ils ont fini par céder dans l’ultime quart-temps face à des Monégasques plus constants sur la durée de la rencontre (84-93, score final).

A l’entame des débats, le jeune manceau Lucas Dufeal répondait à Blossomgame d’un dunk, mais les visiteurs se détachaient grâce à un tir primé de Mike James (2-7, 1′). Diallo imitait son coéquipier pour permettre à l’AS Monaco de prendre les commandes (5-10, 3′). Les joueurs de Guillaume Vizade manquaient de précision et se heurtaient à la défense agressive de leurs adversaires (5-14, 4′).  Hugins et les siens ne trouvaient pas de positions idéales pour conclure face aux coéquipiers de Diallo qui exerçaient une grosse pression. Un tir primé de Strazel permettait aux joueurs du Rocher de creuser l’écrat (7-18, 6′).  Le match tournait à la démonstration en faveur des visiteurs à l’image des deux dunks consécutifs de l’aérien Makoundou (13-25, 8′). En panne de rythme et de solution, Le Mans voyait l’AS Monaco Basket accélérer la cadence. L’addition était salée au terme d’un premier acte largement dominé par Okobo et consorts (18-35, 10′).

Les Sarthois montraient toujours autant de fébrilité face à des visiteurs remuants et incisifs (22-41, 12′). Guillaume Vizade demandait un temps mort pour remobiliser ses troupes et opérer à des ajustements. Les locaux allaient reprendre leurs esprits et jouaient avec plus de concentration et de justesse par la suite (26-41, 13′). Les esprits s’échauffaient quelque peu sur le terrain après une tension entre David DiLeo et Juhann Begarin. Le même DiLeo se mettait en évidence en décochant un tir lointain qui redonnait de l’air à la formation mancelle (29-41, 13′). Portés par 6 000 fans, les locaux prenaient le match en main en donnant du mouvement et en jouant avec plus de précision (38-45, 17′). Deux lancers francs et un coup d’éclat de Johnny Berhanemeskel permettaient au MSB de revenir à 4 longueurs de Monégasques dépassés par les événements (44-48, 19′). Les deux équipes regagnaient les vestiaires sur le score de 51 à 48 en faveur de l’AS Monaco.

De retour sur le parquet, les Sarthois jouaient avec la même ardeur et autant de concentration. Shannon Bogues permettait même au MSB de recoller au score (51-51, 22′) avant que la formation locale ne prenne l’avantage sur un lancer-franc de Trevor Hudgins et un tir primé de Travante Williams  (57-53, 24′). Pris en tenaille par des locaux survoltés, les Monégasques ne parvenaient plus à atteindre leur cible. Les deux équipes se rendaient coup pour coup, mais Le Mans gardait les commandes (64-58, 28′). Longtemps malmenés, les visiteurs reprenaient leurs esprits et inverser de nouveau le cours du jeu sur une tentative à longue distance de Strazel (64-65, 29′). Sur un shoot à l’arrachée de Will Yeguete, Le Mans restait au contact avant l’ultime quart-temps (68-68, 30′).

Percutants et plus inspirés, les Monégasques prenaient de nouveau le contrôle du match face à des Manceaux moins fringants et brouillons (68-74, 32′, 73-84, 35′). Terry Tarpey et ses partenaires gardaient leur mainmise jusqu’au buzzer final pour s’imposer 93-84.

Réactions d’après-match

Johnny Berhanemeskel (MSB) : « C’est dur de s’incliner ainsi après avoir lutté. Nous avons montré de belles choses face à une solide équipe de Monaco, nous devons continuer à travailler. Nous devons hausser de nouveau dans l’intensité. »

« Nous avons manqué de finition, nous avons manqué d’énergie dans le dernier quart-temps » (Guillaume Vizade, entraîneur du MSB)

Guillaume Vizade (coach du MSB) : « Nous avons été trop timorés en défense dans la première mi-temps, surtout dans la raquette. Après notre premier quart-temps manqué, nous avons usé beaucoup d’énergie pour revenir. Nous aurions dû mieux rentrer dans le match pour impacter la confiance adverse. Nous avons tout de même réussi à les contrarier même si nous n’avons pas connu d’euphorie à 3 points. Il y a un moment du match où nous sommes à +5 avant de connaître une séquence particulière. Nous avons payé cash nos petites erreurs et ils ont maîtrisé le money-time. Le rapprochement des matches doit permettre à chaque joueur d’être impliqués au quotidien, même à travers la frustration. »

Jaheli NAMAI.
Photos : Léo BRUNEAU.

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