Le centre des expositions du Mans a accueilli la première édition du Festival 72, du 9 au 11 juillet 2021. Malgré la condition d’avoir un pass sanitaire pour accéder à l’enceinte, le public est venu en nombre pour soutenir cette manifestation. Le pari des organisateurs était risqué, mais l’événement a tenu ses promesses.
Des parrains d’exception pour ce premier Festival 72 du Mans
Deux figures du milieu artistique qui officient dans l’univers du rock depuis plusieurs décennies. À gauche, Francis Zégut, animateur emblématique de la station RTL2 et biographe a confié son enthousiasme : « Je suis heureux de revoir le public, d’échanger avec les aficionados, les motards et de parrainer un si bel événement. »
À sa droite, Pierre Billon, auteur de chansons pour Johnny Hallyday partage ce sentiment : « J’ai eu l’honneur d’avoir reçu cette proposition par mon ami Denis, organisateur de ce festival. Je passe un week-end riche en camaraderie. »
Des tatoueurs étaient également présents à l’image de Casper so ink venu des Hauts de France. Il s’est dit surpris de l’engouement des spectateurs pour leur travail : « Les clients sont au rendez-vous. Nous avons eu le plaisir de faire une dizaine de tatouages aujourd’hui. Notre retour sur les festivals est réussi, nous sommes ravis de l’accueil que nous réserve la Sarthe. »
Des concerts envoûtants et bluffants
Côté musique, le festival a offert une affiche très éclectique. Parmi les habitués des grandes scènes, Manu Lanvin a conquis les festivaliers, samedi, avec son blues rock en livrant un show endiablé.
Le public a notamment pu apprécier les Washington Dead Cats, pointures de la scène punk des années 80, et un un tribute de Led Zeppelin qui a séduit les nostalgiques.
Des artistes locaux étaient également de la partie (Shuffle, Run Ronie Run, Outrage, Cannon Fodder). Ces formations ont partagé leur enthousiasme de retrouver l’ambiance des festivals après une longue période d’absence.
Le public pouvait parcourir divers stands : plaques américaines, blousons en cuir, patchs…, tout un attirail était proposé pour adopter un dress code rock’n’ roll. L’exposition de voitures américaines et le camping vintage ont autant séduit les jeunes que les anciens.
Une rencontre atypique en musique…
Parmi les rencontres marquantes du festival, Philippe a attiré les curieux avec son stand très sonore « ET blues ». Fabricant de guitares originales à 4 cordes au son blues impressionnant, il est venu partager sa passion de la musique et ses créations : « Je suis heureux de montrer et de partager un bœuf musical avec les amateurs comme les plus confirmés, ça me touche beaucoup. »
Site : etbluesguitares.com. Facebook : E.T Blues.
Denis Schwok, directeur du festival : « Fiers d’avoir concrétiser cette première édition »
« L’idée a émergé entre amis avec l’envie de réunir plusieurs nos passions autour du rock : le vintage, la moto, la danse, et bien sûr, les concerts. Au bout de plusieurs mois de travail, nous avons rassemblé tous les acteurs qui pouvaient participer à la manifestation. Côté concerts, des programmateurs nous ont épaulés pour proposer le meilleur de la scène rock, blues et rockabilly. Jusqu’au mois dernier, l’organisation paraissait encore incertaine. Malgré la conjoncture liée à la crise sanitaire et les mesures à prendre, nous sommes fiers d’avoir réussi à proposer cette première édition. 6 500 personnes auront franchi les portes du parc des expositions. Nous envisagerons de nous retrouver l’an prochain si tous les feux sont au vert, car l’adaptation et l’application aux règles ont demandé beaucoup de sacrifices et a considérablement restreint notre objectif de franchir la barre des 10 000 visiteurs sur l’ensemble du festival. »
Cette première édition se referme sur de belles images, de belles rencontres et une équipe satisfaite de ces trois jours intenses.
Texte et photos : Clément VIARD.