Le conte est une enfance perpétuelle

Praline Gay-Para est une conteuse de profession. Elle a écrit quelques recueils dans lesquels elle rédige les contes dont elle fait des prestations orales, notamment Contes Curieux (2007, Actes SUD).

            Il était une fois un roi dont la femme était grise et maigre et un jardinier dont la femme était la plus heureuse du monde… Il était une fois un prince banni qui devint princesse puis femme… Il était une fois un homme en quête du tambour du roi des éléphants…

Toutes ces histoires et bien d’autres se trouvent dans le recueil Contes curieux de Praline Gay-Para. Ces courtes histoires mettent en scène tant les sentiments humains que des créatures merveilleuses et une poésie propre au mythe, qui tente d’appréhender et d’interpréter le réel par le biais de la fiction.

Ces contes proviennent, comme l’annonce le sous-titre du recueil, des quatre coins du monde, en particulier de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Afrique. Il est étonnant de constater qu’on y retrouve les caractéristiques de nos contes européens ; certains semblent même être des reflets de contes de Perrault que nous connaissons bien, changés au prisme d’une culture différente.

Le conte est universel, le conte n’a pas d’âge

En s’ouvrant à cet autre imaginaire, on découvre que le conte est universel, et que peu importe l’âge, la condition sociale ou la terre de naissance, chacun s’y retrouve et y reconnaît le monde. Ecouter un conte, c’est renouer avec l’environnement encore plein de mystères du temps ou notre curiosité était la clé qui nous ouvrait le réel. Le conte n’a pas d’âge, il est une enfance perpétuelle.

Texte et illustration : Charlie PLES.

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