« Le bonheur des uns… » : une comédie navrante

Dans son quatrième long-métrage, Daniel Cohen met en scène deux couples qui se retrouvent confrontés à un bouleversement. Malgré son casting de choc, cette comédie se révèle guère emballante.

Léa et Marc (Bérénice Béjo et Vincent Cassel), Karine et Francis (Florence Foresti et François Damiens) sont amis de longue date. Léa leur annonce qu’elle écrit un roman qui devient un best-seller. Sa célébrité fulgurante va affecter la relation qu’elle entretien avec son conjoint et ses meilleurs amis. Elle est entourée de personnes jalouses, hypocrites à l’idée qu’elle puisse réussir dans un domaine qui lui tient à cœur, l’écriture. Marc, son mari, ne croît absolument pas en elle et va complètement la discréditer auprès des autres. Karine sa, « meilleure amie », n’a de cesse de lui casser du sucre sur le dos. Francis, le moins détestable du groupe, voudra entrer dans une sorte de compétition créative contre Léa pour goûter à son tour au succès.

Seule Bérénice Béjo tire son épingle du jeu

Il est difficile d’avoir de l’empathie pour Léa, car elle peine à quitter ce cercle de personnes détestables. Cette situation peut légitiment agacer le spectateur.

La mise en scène est basique, le réalisateur ne prend aucun risque et la musique peine à trouver sa place. Le seul point fort du film réside dans la performance de Bérénice Bejo et ses fulgurances au milieu de ce naufrage.

Rivers LABARRE.

En salles depuis le 9 septembre 2020. Durée : 1h40.

Crédit photo : SND.

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