Dans les films catastrophes hollywoodiens modernes, le public étant abreuvé d’images de synthèses, il en oublie parfois les effets pratiques qui étaient autre fois le seul moyen de donner la vie à ce genre de long-métrage.
Pour le jeune public, les films d’autrefois peuvent paraître démodés. Cependant, les années 70 marquent l’âge d’or des films catastrophes. Parmi eux se trouve La Tour Infernale réalisé par John Guillermin en 1974. Le casting légendaire est composé de Steve McQueen (La grande évasion), Paul Newman (Butch Kassidy et le Kid), William Holden (Le pont de la rivière Kwai). Faye Dunaway, Richard Chamberlain et Fred Astaire sont également à l’affiche.
Effets spéciaux révolutionnaires, casting 5 étoiles
La Tour Infernale doit son grand succès à ses effets spéciaux révolutionnaires pour l’époque (remportant un oscar dans cette catégorie), les têtes d’affiche de son casting et sa musique signée John Williams, connu pour avoir composé la BO de Jurassic Park, Star Wars… La chanteuse Maureen McGovern est présente dans le film et sa chanson « We may never love like this again » est également utilisée dans le récit.
A savoir que le scénario est un condensé du roman The Tower de Richard Martin Stern et de The Glass Inferno écrit par Thomas Scotia et Frank Robinson. L’histoire se déroule à San Francisco où l’on suit l’architecte Doug Roberts (Paul Newman) et le constructeur de l’immeuble Jim Duncan (William Holden) qui se préparent à la cérémonie d’ouverture de la tour, au dernier étage. Suite à une négligence technique, un feu se déclare, dévorant petit à petit les étages du building et menaçant les invités. Les pompiers arrivent sur les lieux. Parmi eux, Mike O’Allohran, chef de la brigade (Steve MCqueen). Le brasier devenant de plus en plus incontrôlable, la soirée d’inauguration se transforme en cauchemar. Se joue alors une course contre la montre pendant que le plus grand immeuble du monde devient la tour infernale.
Ces œuvres des années 70 n’ont rien à envier aux blockbusters modernes
Le film au budget de 14 millions de dollars a rapporté 116 000 000 de dollars (deuxième succès de l’année 1974). En France, il a attiré avec 4 466 376 spectateurs dans les salles en 1975. La Tour Infernale remportera de multiples récompenses dont l’Oscar de la meilleure photographie et du meilleur montage.
Ce classique du 7eArt reste encore aujourd’hui un modèle pour les films catastrophes hollywoodiens. Il partage cependant ce titre avec « L’aventure du Poséidon » sorti en 1972.
Texte : Hugo.