La photographie à l’honneur à l’Abbaye Royale de l’Épau

Jusqu’au dimanche 2 novembre 2025, l’Abbaye Royale de l’Épau, à Yvré-l’Évêque (Sarthe), accueille une exposition intitulée « La Photographie à l’Épau ». Au milieu du magnifique cadre du site, cinq artistes font découvrir leur travail et leurs œuvres. Allant des créatures abyssales au violonistes d’Amazonie, cette manifestation en fait voir de toutes les couleurs.

Kazuaki Koseki, Summer Fairies 

Kazuaki Koseki explore les « Himebotaru », lucioles japonaises, au cœur des forêts d’Hotarubi. À travers ses photos, l’artiste japonais partage sa vision de la nature : un habitat naturel menacé, mais toujours illuminé de la lueur des lucioles. Lueur qui reste gravée en mémoire « bien au-delà de l’instantanéité de la perception. »

Delphine Blast, Opéra baroque en Amazonie

La photographe française met à l’honneur, tout en contraste, de jeunes enfants, descendants des indiens Chiquitanos. Ces derniers, vivant au cœur de l’Amazonie bolivienne, manient parfaitement violons et violoncelles. Ils sont devenus de véritables génies de la musique baroque.

Jonas Missaye, Mémoire et réapparition

L’artiste guyanais, qui partage son amour pour la nature et la diversité des peuples, dénonce les multiples expositions universelles qui n’étaient que des reflets des empires coloniaux. Ces zoos humains mettaient en scène des individus issus de nations dominées, capturés et exposés pour leur « exotisme », sans aucun respect, ni pour leur culture, ni pour leur dignité. Jonas Missaye vient ainsi raconter l’histoire de ces peuples et mettre en avant leur richesse culturelle.

Fabien Michenet, Pélagique

Ce médecin chirurgien ORL plonge le public dans les eaux au large de Tahiti, au milieu de multiples créatures abyssales multicolores, iridescentes, ou encore, bioluminescentes. Fabien Michenet invite à se questionner sur la beauté du monde animal et la connaissance que l’on pense avoir du milieu marin.

Narelle Autio, The Place in Between & The Eyes of her

L’artiste australienne aime étudier le rapport que le corps humain peut entretenir avec l’eau, de ses caresses à ses bouillonnements. Elle qui a pourtant peur de la mer, n’hésite pas à se mouiller pour admirer le moment où les figures chimériques rompent la tranquillité du lieu.

Collège Costa Gavras, Solidarités

Une classe de 3ème du collège Costa Gavras, au Mans (Sarthe), dans le cadre d’un projet appelé « Solidarité », a été invitée à se questionner autour de la notion symbolique de la main. Entre les coups de main et les voyages faits main dans la main, les élèves ont mis en scène des messages symboliques, mais aussi, monter un drakkar grâce auquel ils pourront tous tendre la main à ceux qui en ont besoin.

Texte et photos : Julian ATZENHOFFER.

« La Photographie à l’Épau » est visible jusqu’au dimanche 2 novembre 2025, du mercredi au dimanche, de 11h00 à 18h00, à l’Abbaye de l’Épau, route de Changé, Yvré-l’Évêque (Sarthe). Tarif normal : 7 €. Tarif réduit : 5 €. 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *