Le light painting consiste à réaliser une photo en pose longue afin de créer un tableau dans l’espace en utilisant une ou plusieurs sources lumineuses. Découvrez quelques conseils pour débuter dans cet art. À vous de jouer.
L’hiver est là, les journées sont de plus en plus courtes, le soleil de plus en plus rare. La nuit reprend rapidement le dessus. Le soir, les seules sources lumineuses visibles sont celles de la ville (décorations de Noël, éclairage de la ville, passages des voitures, immobilité des publicités…). Une belle occasion pour sortir votre appareil photo et essayer de rendre visible la magie lumineuse qui se trouve autour de vous.
Capter dans la lumière une beauté invisible. Une beauté immobile qu’il suffit de prendre en mouvement afin de créer une image unique et personnelle.
Le temps d’exposition varie de quelques secondes à plusieurs minutes en fonction des envies, mais il est possible de pratiquer à l’aide du mouvement de son objectif ou du boîtier de son appareil (si les réglages font peur, ne pas hésiter à se mettre en automatique et capter la lumière de manière furtive). Cette technique manuelle consiste de manière aléatoire et abstraite à créer un déplacement dans le paysage et à en capter toute la puissance lumineuse.
Cette pratique permet de travailler l’abstraction et de fixer la lumière dans un état temporel et d’espace, plus précisément de percevoir un déplacement imaginaire de celle-ci en actionnant soi-même l’objectif.
Cette technique permettra d’avoir une nouvelle vision de sa ville, une approche de la couleur et une envie de sortir chaque soir pour laisser son imaginaire guider ses yeux.
Ce processus créatif permet aussi de pratiquer une activité manuelle et visuelle sans réfléchir. Il suffit de se lancer et de parcourir la ville à la recherche des plus belles lumières.
Il est inutile d’avoir une attente précise de son travail, laisser vous diriger vers une image abstraite, construite par le mouvement de vos mains et le déclenchement du bouton, seule votre envie garantit une image extraordinaire.
Texte / Images : Mathys PARIENTE.
