La Montagne, entre réalisme et science-fiction

Thomas Salvador signe son retour derrière et devant la caméra avec La Montagne. Le cinéaste propose une fable écologiste qui bifurque vers un conte fantastique.

Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.

Une éloge à la montagne prévenante

Le scénario de ce drame délivre subtilement des messages sur les dangers encourus par la montagne, notamment sur la fonte préoccupante des glaciers, ou encore, sur les éboulements dus au dégel du permafrost. Une manière de rappeler que nos montagnes sont en péril et qu’elles souffrent aussi du réchauffement climatique.

Un subtil mélange entre réel et surnaturel

Thomas Salvador propose une histoire ancrée dans la réalité basculant peu à peu dans le fantastique. Le tout dans un cadre magique qu’est la montagne, offrant des paysages gigantesques devant lesquels on se sent minuscule. avec une envie de prendre son sac et de partir à notre tour se plonger dans ces décors alpins.

On en ressort de cette séance sans avoir vraiment tout compris, tout en se questionnant si le but était réellement de tout comprendre. Le réalisateur nous emmène quelque part, un peu n’importe où, dans son ode à la montagne.

Certains pourront ressentir quelques longueurs, quand d’autres profiteront simplement d’une épopée plongée dans une aura quasi mystique.

Charlotte CHIMIER.

La Montagne de Thomas Salvador, en salles depuis le 1 février 2023. Durée : 1h 52.

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