La Femme : « Le nom de notre groupe reste un mystère »

La Femme jouait à l’Oasis, au Mans, le vendredi 26 février 2022, dans le cadre de la programmation Superforma. Avant de monter sur scène pour la première date de leur tournée internationale, les fondateurs décontractés Sacha Got et Marlon Magnée se sont confiés à Vitav.

Revenons tout d’abord sur la naissance de votre groupe. On peut trouver amusant que deux hommes sont à l’origine de La Femme, comment avez-vous trouvé ce nom ?
Marlon : Un peu par hasard, on trouvait ça cool comme nom.

Pas d’histoire particulière derrière, donc ?
Sacha : Oui et non. Peut-être. La Femme est un mystère…

Comment se déroule votre processus de création ?
M : On est deux [avec Sacha] à faire les morceaux et à gérer la partie studio. Après, il y a pas mal de gens qui viennent soit chanter, soit jouer des instruments sur les albums. Pour les concerts, nous sommes six musiciens, chacun joue sa partie. Nous avons un batteur, un bassiste, un guitariste, trois claviers et des chanteurs. On façonne aussi l’esthétique des clips, sauf certains qu’on délègue : Ilan Zerrouki a fait Le sang de mon prochain par exemple, ou encore Aymeric Bergada du Cadet avec qui on travaille de temps en temps. Globalement, on aime bien tout superviser pour pouvoir affirmer notre univers.

Quelle est votre chanson préférée de Paradigmes, votre dernier album ?
M : C’est dur à dire. Je pense que ça dépend des moments. Je dirais Paradigme
S : Tu t’en lasses, peut-être…Pasadena, Nouvelle-Orléans, Le Jardin, Divine Créature, Le Sang de mon prochain…(rires). C’est comme des enfants, c’est difficile d’en choisir une.

Vous avez des rituels entre vous, avant de monter sur scène ?
S : Souvent, on fait la queue-leu-leu (rires). En vrai, nous n’avons pas tant de rituels que ça. On boit un coup, on fume une cigarette…
M : Ça peut passer par faire des blagues pour détendre l’atmosphère.
S : On s’étire aussi, puisque nos représentations sont assez physiques et pour éviter les courbatures.

Dans quel état d’esprit êtes-vous, à quelques heures du concert ?
S : Je suis jovial !
M : Assez neutre, pour l’instant. Plus l’heure approche, plus ça monte en tension, mais pour l’instant c’est plutôt calme.

Propos recueillis par Lilou RICHARD (avec la complicité de Mamadi Sangaré).

Photo de couverture : Lou-Anne LEBESLE.

Des images du concert ici.

Site de La Femme : https://lafemmemusic.com/

 

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