Nicolas Trefou, 33 ans, n’a raté aucune édition des 24 heures du Mans depuis 1998. Fidèle parmi les fidèles, le Manceau raconte sa passion pour la mythique course d’endurance.
« Les 24 Heures du Mans, une religion »
À quand remontent vos premiers pas au Circuit Bugatti ?
J’ai vécu mes premières 24 Heures du Mans 1988. J’avais à peine 3 ans. Mon père m’a transmis le virus. Je n’ai que des flashs de ces premières sorties. J’ai plus de souvenirs des années 90. Depuis, je n’ai manqué aucune édition. C’est devenu une religion.
Qu’est-ce qui vous fascine tant dans cet événement ?
Cette course est populaire et donne un beau coup de projecteur sur notre région. Je vis les 24 Heures du Mans tout au long de l’année. J’ai d’ailleurs créé un groupe privé sur Facebook (24 Heures du Mans intenséMans). C’est un espace d’échange et de partage entre passionnés. Nous sommes aujourd’hui 5 200 membres à partager des anecdotes, des objets et tout ce qui est en rapport avec cette course.
Quel est votre programme en amont du départ de la course ?
Je m’organise pour suivre tous les rendez-vous : la journée test, les séances de pesage, les essais et les événements annexes à Arnage, Ruaudin, Mulsanne et Saint-Saturnin.
Dans quel état d’esprit abordez-vous l’édition 2019 ?
J’attends le moment avec le même enthousiasme chaque année. Peu importe le plateau, cette épreuve reste palpitante et magique. Et elle réserve souvent des surprises. J’ai une préférence pour la journée du samedi avant le départ avec tous les préparatifs et la montée progressive en puissance.
Propos recueillis par Jaheli NAMAI.
Photos : Nicolas Trefou.