« Il pleut dans la maison » déborde d’humanité

Sous un soleil caniculaire, Purdey, 17 ans, et son frère Makenzy, 15 ans, sont livrés à eux-mêmes et tentent de se débrouiller seuls. Alors que Purdey fait des ménages dans un complexe hôtelier, Makenzy se fait un peu d’argent en volant des touristes.

Avec ce long-métrage d’une profonde humanité, Paloma Sermon-Daï raconte la force, l’authenticité, la relation incassable et la sincérité de ce duo. Délaissés par leur mère, Purdey et Makenzy tentent de faire face à leurs responsabilités. Entre l’insouciance de l’adolescence et l’âpreté de la vie adulte, le frère et la sœur devront se soutenir mutuellement dans ce voyage d’une douceur déchirante.

Une grande sœur au mental d’acier

Purdey s’investit sans relâche pour construire une vie plus agréable pour son frère et pour elle. Elle endosse de fortes responsabilités pour son âge et traverse des doutes sur le plan sentimental. « Il pleut dans la maison » nous embarque dans une histoire saisissante. Entre les doutes et les inquiétudes des deux protagonistes, la réalisatrice parvient à apporter de la douceur et de la légèreté dans certaines scènes.

Points forts du film
La belle performance des acteurs
La complicité des deux protagonistes
La photographie est plaisante, notamment pour les scènes sombres
L’effet caniculaire est bien ressenti

Point faible
La fin manque de rebondissements

Clara LOUNISSI.

« Il pleut dans la maison », comédie dramatique de Paloma Sermon-Daï, est en salle depuis le 3 avril 2024. Avec Purdey Bloquiau, Makenzy Lombet, Donovan Nizet et Louise Manteau. Durée : 1h22.

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