Faites Lire (Le Mans) : rencontre avec Harold Hessel

Harold Hessel, célèbre commissaire priseur dans l’émission « Affaire Conclue », sur France 2, était présent au Mans, samedi 1er octobre 2022, dans le cadre du Salon du Livre. Entre deux dédicaces de ses derniers ouvrages, il a accepté de répondre aux questions de Vitav.

Qu’aimez-vous dans votre métier ?
Ce qui est formidable, c’est qu’il n’y a jamais de routine. Lorsque nous allons faire des inventaires chez des gens, on ne sait pas du tout sur quoi nous allons tomber. On peut voir des tableaux, des meubles, des bijoux, des livres, c’est très diversifié. Il faut donc être curieux et attentif sur tout ces domaines.

Comment a commencé l’aventure d’Affaire Conclue pour vous ?
La production est entrée en contact avec moi pour savoir si j’avais envie de participer à un programme de télévision. J’avais déjà fait une émission avec Charlotte de Turckheim. L’expérience avait duré quelques mois et j’avais beaucoup aimé. Je n’ai pas hésité un instant lorsqu’on m’a fait cette proposition pour Affaire Conclue. Cela fait maintenant six ans que l’émission existe et c’est toujours un réel plaisir d’être présent chaque jour à l’antenne.

Est-ce que les estimations réalisées à la télévision sont les mêmes qu’en dehors du petit écran ?
Il y a une petite différence avec la réalité car nous avons comme consigne d’estimer les objets pas trop chers pour que les enchères montent plus facilement en salle de vente et que cela fasse une belle séquence pour la télévision.

Y’a-t-il un objet que vous avez estimé et qui vous particulièrement marqué dans cette émission ?
Oui, celui qui s’est vendu le plus cher, un miroir de Line Vautrin. La vendeuse l’avait acheté 150€ dans un vide maison et il s’est vendu 127 000 € en salle des ventes. Elle ignorait totalement qu’elle avait un véritable trésor chez elle.

De quoi parle votre dernier ouvrage intitulé « Ma galerie idéale en 75 tableaux » ?
Dans ce livre, je retrace l’évolution des grands mouvements de la peinture en partant du Moyen-Age jusqu’en 1945, à travers 75 tableaux. C’est écrit de façon très simple pour que tout le monde puisse comprendre comment nous sommes passés de la peinture religieuse à l’abstraction au 20ème siècle, avec toutes les différentes étapes.

Propos recueillis par Mattéo LEBRETON.
Photos : Mattéo Lebreton.

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