Escapade dans le Bioparc de Doué-la-Fontaine

Au cœur du Maine-et-Loire, à 1h30 du Mans, se trouve le Bioparc de Doué-la-Fontaine. Ce parc zoologique est niché dans une ancienne carrière d’extraction de pierre revisité en espace dédié à la conservation de la nature et de la biodiversité.

Le bioparc est une histoire de famille qui se poursuit sur trois générations. Il a ouvert le 14 juillet 1961 grâce à Louis Gay, son fondateur. Il a été repris en 1972 par son fils Pierre Gay. Ce dernier va s’investir dans des projets de conservation de la nature et de la biodiversité tel que la réintroduction de vautours fauves, nés au Bioparc, dans les Cévennes. Il a également sensibilisé les visiteurs à la protection de la nature. En 2003, François Gay, le petit fils, a rejoint le parc en tant qu’ingénieur paysagiste. Il a créé de nouveaux espaces, comme le cratère des carnivores, qui mettent en valeur les animaux tout en gardant le paysage troglodyte du site.

La nouveauté de 2021 est la volière africaine de 2000 m². Cette espace regroupe plusieurs espèces d’oiseaux africains comme le tisserin gendarme ou la pintade vulturine. On retrouve également le daman des rochers, un rongeur ressemblant à une marmotte, mais qui est en réalité le plus proche cousin des éléphants. Les visiteurs peuvent évoluer dans la volière au plus près des animaux en se baladant dans les allées ou sur des passerelles.

Le Bioparc de Doué-la-Fontaine est le premier des zoos donateurs par rapport à ses ressources. En effet, il soutient plus de vingts projets Nature dans le monde entier. Depuis 2001, 2 820 000 € ont été reversé à des associations, dont 269 000 € en 2020. L’argent versé provient des recettes des visites, des partenaires mobilisés, ainsi que des dons à leurs fonds de dotation, Bioparc Conservation. Le parc soutient, entre autre, le « Proyecto Eremita », le projet « Ibis chauve » qui se situe en Espagne. À cause de l’Homme, qui a entraîné la dégradation des prairies, à la fin du XXème siècle, il ne restait qu’une centaine d’ibis chauves au Maroc. Or, cet oiseau se trouvait sur tout le pourtour méditerranéen.
En juillet 2003, le projet « Proyecto Eremita » a vu le jour dans le but de recréer une colonie d’ibis dans le Sud-Ouest de l’Espagne à partir d’oiseaux nés de parcs zoologiques européens. C’est ainsi que le Bioparc de Doué-la-Fontaine prend part à l’initiative en relâchant plus de soixante-quinze oiseaux depuis 2008. Maintenant, une nouvelle population d’ibis est établie avec plusieurs sites de reproduction tel que les falaises de Barbates.

Texte : Claire METEREAU.

Photos : Bioparc de Doué-la-Fontaine.

Pour plus de renseignements : https://www.bioparc-zoo.fr/

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