Dès l’Aube son esprit s’envola, insaisissable,
En quête de beautés et de nouvelles aventures.
C’est à La Rochelle qu’elle devint raisonnable,
Pour se reposer, un instant, dans une autre Nature.
Elle croyait devoir renoncer à ce qu’elle aimait,
Mais cette ville pleine d’histoire la fit voyager !
Un souffle d’air frais fit danser ses cheveux,
Et la couleur de la mer illumina ses yeux bleus.
De nombreux inconnus avaient fait ce voyage,
Pour tourner, solitaire ou ensemble, une page.
L’âme des marins, attirante, hors d’atteinte,
Sillonait le vieux port, comme dans un labyrinthe.
Aux portes de l’Océan, les Tours gardent la cité,
Ses secrets, ses trésors, seul l’ancêtre les connaît.
Mais la femme caresse les vagues du temps,
Au détour d’une église, d’une ruelle et du vent.
Dans un bocal, l’Homme, a capturé sur la Terre,
Un univers sous-marins, qui était un mystère.
Pour partager au monde une beauté inquiétante,
Dissimulant des êtres aux couleurs enivrantes.
La balade s’achève pour la femme aux yeux d’eau, ses larmes, les vagues les ont emportées.
« Te reverrai-je un jour ? », se dit-elle bouleversée. « Mon passé t’appartiens, je n’ai plus de fardeau. »
Texte et photos : Camille LAUCAGNE.
