Vitavistes d’hier ou d’aujourd’hui, ils et elles racontent leur expérience au sein de la rédaction du webzine des jeunes du Mans. Aujourd’hui : Chaïmat Sileny, pigiste de 2014 à 2016.
Comment as-tu intégré le VITAV ?
J’ai intégré le magazine début 2014. J’étais en classe de seconde au lycée Yourcenar, au Mans. Une de mes amies était bénévole dans plusieurs associations. Elle était membre du Conseil Jeunes et m’a convaincu de la rejoindre. C’était sympa. Elle aimait s’investir dans différents projets de la ville du Mans. Je recherchais un job pour mineurs. J’ai entendu parler du VITAV, j’ai contacté Mamadi Sangaré, le rédacteur en chef, et j’ai adhéré au projet.
« J’étais fière de montrer mes articles à mes parents »
Que t’a apporté cette expérience de pigiste ?
Avant d’intégrer le VITAV, j’écrivais déjà beaucoup, j’avais même un blog. Vitav m’a permis d’aborder le rédactionnel avec plus de sérieux. J’étais heureuse à l’idée d’être lue. Au départ, Vitav était sous forme de journal papier (anciennement Vitavi, de 1992 à 2014). J’étais fière de montrer à mes parents les articles que j’avais rédigés. J’ai ensuite pu avancer dans l’écriture, j’écrivais dans le journal de mon lycée. Vitav m’a permis de vivre de belles expériences.
« J’adorais partir à la rencontre des gens, j’entrais dans leur univers »
J’ai aussi découvert des activités que je ne connaissais pas comme le Parkour. J’adorais partir à la rencontre des gens, c’était passionnant de les écouter parler. J’ai pu faire de nombreuses rencontres grâce à Vitav.
Sur Facebook, j’aime voir des nouvelles d’anciens pigistes et de personnes que j’ai interviewées, ça me fait penser au bon vieux temps.
Quel est le reportage que tu as préféré réaliser ?
Il n’y a pas un sujet qui m’a marqué plus qu’un autre, je les ai tous appréciés. Quand je rencontrais une personne, j’entrais dans son univers. Chaque échange était différent et humainement riche.
« Dans ma formation actuelle, je retrouve un fil rouge : les échanges avec les gens »
Que fais-tu aujourd’hui ?
Je vis actuellement sur Angers et je suis en Master 1 de psychologie sociale du travail et des organisations à l’Université de Nantes. J’apprends comment décortiquer les interactions des individus au sein d’un groupe pour que chacun soit épanoui en collectivité. J’aborde les sujets de cohésion de groupe, de travail d’équipe, de management et de leadership. Dans ma formation, je retrouve un fil rouge : les échanges avec les gens.
Propos recueillis par Maïna SANGARÉ.
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