« Ce deuxième confinement joue sur le moral »

Depuis l’annonce du reconfinement le 28 octobre 2020, des lycées ouvrent sous certaines conditions et les universités ont fermé leurs portes. Nina, une étudiante en première année de psychologie, raconte son expérience face à cette crise sanitaire.

Comment vivez-vous cette deuxième période de confinement ?
Ce reconfinement est difficile moralement. Toute la journée, nous travaillons et écoutons les professeurs, seuls, devant nos écrans. Je suis une élève sérieuse et je donne le meilleure de moi-même dans tous ce que j’entreprends. Cette envie de réussir me force à travailler, mais le confinement ne me permet pas de me poser des limites. Parfois, cette perte de repère me pousse à bosser jusqu’à tard le soir. Cette situation me démotive parce que je me sens épuisée par la charge de travail.

« Les enseignants ont mieux anticipé la situation »

Quelles différences faites-vous avec celui du printemps ?
Moralement, c’est plus difficile, car nous arrivons en hiver. Avec le mauvais temps et la chute des températures, il est compliqué de sortir, contrairement à mars-avril. Mais je note aussi des points positifs, les professeurs ont mieux anticipé. Les cours sont plus fluides, même si il subsiste des complications pour certains enseignants.

« Il ne faut pas se laisser aller »

Dans quelles conditions travaillez-vous à distance ?
Contrairement à certains étudiants, mes conditions sont favorables. J’ai une connexion stable, je suis entourée de ma famille et mon environnement est serein. J’essaye de garder une bonne hygiène de vie en m’habillant, en me lavant et en me coiffant. Ce n’est pas parce qu’on est isolé qu’il faut se laisser aller.

Quelles solutions proposez-vous pour optimiser les cours virtuels ?
Ce dispositif reste une bonne solution pour enrayer la propagation le virus. Cependant, je proposerais de réduire le temps de cours car une vidéo de trente minutes peut se transformer en temps de travail plus conséquent. Ce temps plus important est la conséquence d’une prise de parole trop rapide. En présentiel, il n’y avait pas ce problème car les profs peuvent voir si les élèves suivent.

Propos recueillis par Ombeline CHABLE.
Photos : DR et Istock images.

 

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